Où s’arrête la Bretagne ?

By Loic

La Bretagne, une région au cœur des débats sur ses limites, se distingue par sa riche histoire, sa culture vibrante, et ses paysages époustouflants. Entre dimensions administrative, culturelle, historique, et géographique, découvrir où s’arrête réellement la Bretagne nous amène à explorer des perspectives multiples, reflétant la complexité de son identité.

Cet article plonge au cœur de cette question, mettant en lumière les différents aspects qui façonnent la frontière bretonne.

La Bretagne, région emblématique du nord-ouest de la France, se distingue par sa culture riche, son histoire profonde et ses paysages époustouflants. Mais où s’arrête réellement la Bretagne ? La réponse à cette interrogation complexe varie grandement selon la perspective adoptée.

Cet article explore les différentes façons de délimiter la Bretagne, en mettant l’accent sur ses dimensions administrative, culturelle, historique, géographique, et symbolique.

La Bretagne à Travers le Prisme Administratif

Administrativement, la Bretagne est constituée de quatre départements : le Finistère, les Côtes-d’Armor, le Morbihan, et l’Ille-et-Vilaine. Cette délimitation exclut la Loire-Atlantique, département qui partage pourtant une histoire et une culture profondément bretonnes. Cette exclusion est source de débats et de revendications, notamment autour de la ville de Nantes, ancienne capitale des Ducs de Bretagne.

« La question de l’appartenance bretonne de la Loire-Atlantique est au cœur des discussions, reflet d’une histoire partagée. »

L’Héritage Culturel et Historique

Culturellement et historiquement, la Bretagne dépasse les frontières administratives. La région est le berceau d’une langue, le breton, d’une musique traditionnelle, de danses, de festivals, et d’un patrimoine architectural unique, avec des sites emblématiques comme Saint-Malo ou la presqu’île de Quiberon.

La Loire-Atlantique, avec son riche passé breton, s’inscrit pleinement dans cet héritage, malgré son appartenance administrative à la région des Pays de la Loire.

La Bretagne et son Cadre Géographique

Géographiquement , la Bretagne se situe sur une péninsule, bordée par la Manche au nord, la mer Celtique et la mer d’Iroise à l’ouest, et le golfe de Gascogne au sud. Cette délimitation naturelle englobe des paysages variés, du massif armoricain aux côtes découpées, en passant par le mythique golfe du Morbihan. La géographie de la région soutient l’idée d’une Bretagne étendue, englobant des territoires aux caractéristiques naturelles et climatiques communes.

Symbolisme et Sentiment d’Appartenance

Symboliquement, la Bretagne transcende les frontières physiques ou administratives. Elle représente un sentiment d’appartenance à une communauté, une culture, et une histoire partagées. Ce sentiment est renforcé par des symboles forts comme le drapeau breton, ou Gwenn ha du, et des traditions vivaces qui se perpétuent à travers les générations.

« La Bretagne, plus qu’une région, est un sentiment d’appartenance à une culture et une histoire uniques. »

Perspectives Multiples sur la Frontière Bretonne

La détermination de la frontière bretonne ne peut se faire sans considérer les multiples dimensions qui la composent. Chaque perspective apporte sa propre réponse à la question de savoir où s’arrête la Bretagne, soulignant la complexité et la richesse de cette région.

  • Départements : Finistère, Côtes-d’Armor, Morbihan, Ille-et-Vilaine, et la question de la Loire-Atlantique.
  • Histoire et culture : Une identité bretonne forte, marquée par une langue, des traditions, et un patrimoine riche.
  • Géographie : Une péninsule aux paysages variés, de la côte au massif armoricain.
  • Symbolisme : Un sentiment d’appartenance culturelle et historique profond.

Témoignage : Un Sentiment d’Appartenance Unique

Un habitant de Saint-Brieuc partage :

« Pour moi, être Breton va bien au-delà des frontières administratives. C’est une question de culture, de langue, et de cœur. La Bretagne, c’est une identité qui nous unit tous, peu importe d’où nous venons. »

La Bretagne, avec sa diversité et sa richesse, défie les tentatives de la confiner à des limites strictes. Qu’elle soit vue à travers le prisme de ses départements, de son histoire, de sa géographie, ou de son symbolisme, elle représente un territoire unique en France, caractérisé par un fort sentiment d’appartenance et une identité culturelle indéniable. La question de ses frontières est donc autant une réflexion sur son identité que sur sa géographie, illustrant la profondeur et la complexité de ce que signifie être Breton.

5 réflexions au sujet de “Où s’arrête la Bretagne ?”

  1. Surprenant cette interrogation, alors qu’il y a 60 ans , avant que l’on découpe la Bretagne sans avoir demandé l’avis des Bretons, personne ne se posait la question sur le sujet ! Le lavage de cerveau semble être efficace.

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    • Vous avez entièrement raison. Plus cela bouge autour du Comté de Nantes (appelé département de Loire-Atlantique) et plus les manœuvres semblent vicieuses. Il n’y a aucun sujet sur le territoire Nantais. La situation à prendre est celle d’avant la nuit du 4 août 1789. La Bretagne avait elle exprimé le souhait de rejoindre la république française naissante ? La réponse est claire : Non. L’annexion à alors été de fait. Il convenait aux bretons de choisir les relations qu’ils comptaient entretenir avec leurs voisins or il en ont été empêché (fédération, état associé, autonomie, indépendance)

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  2. Non ! la Bretagne n’a pas qu’une seule langue « Le breton », elle en a une autre : le gallo. L’oublier et la rejeter, comme le font certains, est une dictature intellectuelle, comme fait la France avec toutes ses langues régionales breton compris.

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  3. Angevin de naissance, ma famille a toujours été sur la « frontière », Ingrandes (49). Pays de faux sauniers dont mes ancêtres, souvent mis en geôle ou fusillés pour trafic de sel. Chez nous on sait bien où commence Bretagne : de l’autre côté de la rue. Avec cette « Pierre de Bretagne » en bas, posée par le duc Erispoë, qui ne fait que matérialiser une frontière bien plus ancienne : le nom de lieu lui même signifie « frontière » en gaulois.
    Seuls d’iniques politiciens ont cru bon de effacer cette mémoire immémoriale, en dépit de cette conscience collective qui reste vivace. Chez moi, pas de Ligériens, seulement des Angevins & des Bretons. Le rabot administratif a eu beau faire, la conscience collective est toujours vivace.
    Malgré des décennies de volonté d’effacer des mémoires à coup d’operations de com’ sur le dos de l’argent public. Même au gré des réécritures, un palimpseste révèle toujours les traces les plus anciennes.
    Une notion intellectuelle & profondément humaine qui doit échapper à ces fonctionnaires aux ordres des visées politiques. On a la culture qu’on peut… Et parfois il est plus facile de rester simple « technicien de surface ».
    Le pays où j’ai grandi a gardé sa mémoire frontalière qui est une richesse.
    Sauf que le gros bourg « frontalier » est devenu un no man’s land entre Nantes & Angers. Sans aucun commerce. Du vide
    Bravo les Pays de Loire pour cette tentative de lavage de cerveaux ! Raté ! Quand on veut refaire l’histoire, il faut s’appeler Hitler, Poutine, ou plus simplement Olivier Guichard, Retailleau, etc.
    Quant à la notion de « frontière » il est toujours plus humain de la concevoir comme une peau sensible de partage que comme un sujet de dispute.
    N’est-ce pas Vladimir ?…

    JB

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