Le Vendée Globe 2024, cette célèbre course en solitaire sans escale ni assistance, tient toutes ses promesses. Ce 18 décembre 2024, le dernier classement dévoile des écarts infimes entre les favoris.
Charlie Dalin mène toujours la flotte, mais la bataille pour les premières places s’intensifie dans les eaux tumultueuses de l’océan Pacifique.
Le top 5 du classement : les skippers à la manœuvre
À 11h, Charlie Dalin, skipper de MACIF Santé Prévoyance, conserve son leadership. Avec une vitesse impressionnante de 23,6 nœuds, il se maintient en tête, franchissant les eaux du Pacifique Sud à une latitude de 55°41.83’S et une longitude de 150°11.70’W. Son avance sur le deuxième, Sébastien Simon, reste minime, preuve de la tension palpable dans cette course.
Les 5 premiers skippers :
- 1er : Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance)
Latitude : 55°41.83’S – Vitesse : 23,6 nœuds – Distance au but : 9 834,2 nm. - 2e : Sébastien Simon (Groupe Dubreuil)
Latitude : 54°44.17’S – Vitesse : 24,0 nœuds – Distance au but : 9 834,5 nm. - 3e : Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA)
Latitude : 55°42.75’S – Vitesse : 24,3 nœuds – Distance au but : 9 834,6 nm. - 4e : Nicolas Lunven (HOLCIM – PRB)
Latitude : 57°44.69’S – Vitesse : 24,0 nœuds – Distance au but : 10 437,1 nm. - 5e : Thomas Ruyant (VULNERABLE)
Latitude : 57°48.34’S – Vitesse : 24,5 nœuds – Distance au but : 10 437,8 nm.
Des conditions extrêmes qui mettent les skippers à rude épreuve
Les navigateurs affrontent des vents puissants et une mer agitée dans l’hémisphère sud. La vitesse moyenne dépasse souvent les 24 nœuds, signe des vents portants générés par les dépressions. Selon les prévisions météorologiques, les leaders pourraient voir leur avance fondre si les conditions ralentissent au niveau du passage du Cap Horn.
« C’est un combat permanent contre les éléments, mais chaque mille gagné est une victoire personnelle. »
Yoann Richomme avant son entrée dans les 50e Hurlants
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Tableau des classements du 18 décembre 2024 à 11H
[table “133” not found /]L’enjeu des stratégies de route
Les skippers ajustent sans cesse leur trajectoire. Charlie Dalin, par exemple, a choisi une route légèrement plus au nord que ses poursuivants pour éviter des vagues de plus de 7 mètres signalées au sud. Nicolas Lunven, quatrième au classement, a pris une décision audacieuse en fonçant plein sud, espérant exploiter un système de vents plus favorable.
Retour d’expérience : En 2020, cette même stratégie avait permis à Thomas Ruyant de combler près de 300 milles sur son concurrent direct, grâce à un passage météo opportun.
Perspectives pour les prochains jours
Les amateurs de voile peuvent s’attendre à des retournements de situation. Une gestion optimale de la fatigue et des équipements sera décisive. Les leaders doivent aussi surveiller leurs poursuivants, qui exploitent chaque opportunité pour réduire l’écart. La lutte pour la victoire s’annonce palpitante.
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