Nasser Al-Attiyah, quintuple vainqueur du Dakar, fait face à un défi colossal en 2025. Après une 4e étape marquée par des problèmes techniques, il se retrouve à la 7e place, accusant un retard de 35 minutes. Déterminé, il a déclaré : « Mon seul choix, c’est d’attaquer », remportant une victoire d’étape et ravivant ses espoirs.
Une situation délicate pour Al-Attiyah et l’équipe Dacia
Le Dakar 2025 s’annonce comme une édition particulièrement mouvementée pour Nasser Al-Attiyah. Pilote emblématique, quintuple vainqueur de l’épreuve, le Qatari traverse une passe difficile après une quatrième étape marquée par une crevaison et un problème de suspension. Ces incidents l’ont relégué à la septième place au classement général, avec un retard significatif de 35 minutes et 53 secondes sur le leader Henk Lategan.
Pour Nasser Al-Attiyah, cette situation exige une réponse claire et audacieuse. « Mon seul choix, c’est d’attaquer », a-t-il déclaré dans un sursaut de combativité, selon Autohebdo (4). Une déclaration forte qui reflète l’état d’esprit d’un compétiteur déterminé à renverser la tendance.
Une première victoire d’étape pour relancer la dynamique
Lors de la cinquième étape, Al-Attiyah a tenu parole. Il a adopté une approche agressive, remportant une victoire éclatante et offrant ainsi à Dacia sa toute première victoire dans l’histoire du Dakar. Ce succès a été un moment marquant pour l’équipe, consolidant leurs ambitions malgré un début de course compliqué.
Avec cette performance, le pilote qatari est parvenu à remonter au pied du podium provisoire, réduisant son écart sur le leader à 25 minutes. Cette étape a montré qu’Al-Attiyah reste capable de rivaliser avec les meilleurs, même lorsque les circonstances jouent contre lui. Selon Eurosport (1), sa victoire symbolise le potentiel encore intact de l’équipe Dacia, qui compte sur son expérience pour s’imposer face aux poids lourds du rallye.
Témoignage
« Nous avons travaillé jour et nuit pour revenir au meilleur niveau. Cette victoire, c’est une récompense pour l’effort collectif », confie un membre de l’équipe technique de Dacia.
Une stratégie audacieuse pour le reste du Dakar
Face aux étapes restantes, la stratégie d’Al-Attiyah est claire : attaquer pour rattraper le temps perdu et viser la victoire finale. Cette approche est risquée, car elle implique de pousser la mécanique et l’endurance à leurs limites, mais c’est le seul moyen de combler son retard. Les terrains variés du Dakar 2025, mêlant dunes, pistes caillouteuses et sables mous, offrent des opportunités que le pilote qatari devra exploiter au maximum.
Les objectifs de Nasser Al-Attiyah
- Multiplier les victoires d’étape pour grignoter progressivement l’écart avec le leader.
- Capitaliser sur les erreurs de ses rivaux, inévitables sur un parcours aussi exigeant.
- Maintenir une régularité sans faille pour éviter tout autre incident mécanique.
Selon Autohebdo, les qualités de gestion de course d’Al-Attiyah pourraient faire la différence dans cette deuxième partie du rallye.
Le défi de la mécanique et des imprévus
Malgré son talent et son expérience, Al-Attiyah doit composer avec des facteurs hors de son contrôle, notamment la fiabilité de son véhicule. Les étapes précédentes ont mis en lumière la fragilité des suspensions de la Dacia, un point faible que l’équipe devra impérativement résoudre.
Le Dakar 2025 est également marqué par des conditions climatiques extrêmes, comme en témoigne la tempête de sable qui a frappé le bivouac, rendant les conditions encore plus imprévisibles. Cette incertitude ajoute une couche supplémentaire de difficulté pour l’ensemble des concurrents.
Retour d’expérience
Lors de l’édition 2022, Al-Attiyah avait également été confronté à des problèmes mécaniques, mais il avait su les surmonter grâce à une gestion minutieuse de son rythme et une stratégie bien pensée. Cette expérience pourrait s’avérer précieuse cette année.
Un espoir intact malgré les obstacles
En dépit des défis, Nasser Al-Attiyah reste confiant. Selon Lequipe, il conserve une foi inébranlable en ses capacités à renverser la situation :
« Je ne baisse jamais les bras. Le Dakar, c’est une course où tout peut arriver. »
Son approche repose sur un savant mélange de précision, audace et résilience. Avec l’appui de son équipe et un mental d’acier, il pourrait bien transformer ce défi en une opportunité de marquer à nouveau l’histoire du rallye.
Et vous, pensez-vous que Nasser Al-Attiyah parviendra à rattraper son retard ? Partagez vos avis en commentaire et débattons ensemble des stratégies gagnantes au Dakar !