Le Dakar 2025 continue de tester les limites des pilotes et de leur machine dans un cadre spectaculaire mais impitoyable. La septième étape, ce dimanche 12 janvier, a marqué un tournant crucial, notamment pour les autos, confrontées à des défis de navigation extrêmes.
Une spéciale de 455 km : le désert comme unique guide
La septième étape du Dakar 2025 a entraîné les concurrents dans une boucle de 455 km autour d’Al-Duwadimi, dans la province de Riyad. Ce parcours, conçu pour repousser les limites de l’endurance et de la stratégie, a une particularité majeure : les parcours des motos et des autos ont été dissociés. Ainsi, les voitures se retrouvent à ouvrir la piste sans bénéficier des traces laissées par les motards.
Selon Dakar.com, cette configuration unique complique considérablement la tâche des pilotes automobiles, qui doivent naviguer dans un désert vierge. Chaque décision erronée se traduit par une perte de temps précieuse, comme cela a été le cas pour Nasser Al-Attiyah, grand favori, qui a perdu 13 minutes en se déviant de la route prévue.
« Les étapes comme celle-ci sont un rappel brutal que le Dakar n’est jamais gagné d’avance. Chaque dune est un piège potentiel. » – Un observateur sur place.
Le défi des abandons : une hécatombe chez Toyota
Avant même de se lancer dans cette septième étape, certains concurrents ont dû jeter l’éponge. L’équipe Toyota a enregistré deux abandons majeurs, un coup dur pour l’écurie déjà sous pression :
- Giniel de Villiers et son copilote Dirk von Zitzewitz ont abandonné en raison de douleurs cervicales du copilote.
- Les motards Toby Price et Sam Sunderland ont également quitté la course, Sunderland ayant subi une commotion cérébrale.
Ces départs affaiblissent la stratégie de Toyota, désormais limitée à ses leaders Henk Lategan et Brett Cummings. Selon AutoHebdo, ces abandons représentent une perte stratégique majeure, diminuant les chances de soutien mutuel au sein de l’équipe.
Une étape sous haute tension pour les autos
Naviguer sans traces dans le désert a donné lieu à des écarts significatifs entre les concurrents. Les pilotes doivent jongler entre trois facteurs clés :
- Précision de la navigation : éviter de se perdre dans des zones où chaque repère visuel est trompeur.
- Gestion des ressources : carburant, pneus et santé mentale sont soumis à rude épreuve.
- Anticipation des pièges : les dunes et les terrains rocailleux augmentent le risque d’erreurs.
Sébastien Loeb, pourtant expérimenté, a témoigné des difficultés rencontrées lors d’une étape similaire :
« Vous croyez avoir le bon cap, mais cinq minutes plus tard, vous réalisez que vous êtes hors trajectoire. »
Ces témoignages illustrent l’importance cruciale de la coordination entre pilotes et copilotes, un élément souvent négligé dans des conditions normales mais qui devient vital dans un désert hostile.
Conséquences sur le classement général
Cette étape a chamboulé le classement général, avec des écarts de temps plus importants que prévu. Al-Attiyah, malgré sa perte de 13 minutes, conserve une position stratégique grâce à son avance accumulée dans les étapes précédentes. Cependant, des concurrents comme Seth Quintero, vainqueur d’étape, pourraient redistribuer les cartes s’ils maintiennent leur constance.
Un tableau ci-dessous résume les écarts marquants observés :
Pilote | Temps perdu | Position au général | Remarques |
---|---|---|---|
Nasser Al-Attiyah | +13 min | 1er | Position menacée |
Sébastien Loeb | +25 min | 6e | En difficulté après une erreur de navigation |
Seth Quintero | – | 3e | Gagne en régularité |
Quelles leçons pour la suite de la course ?
La septième étape souligne une vérité immuable : au Dakar, tout peut basculer. Voici les stratégies essentielles pour les prochaines étapes :
- Optimisation des outils de navigation : utiliser au maximum les roadbooks numériques.
- Gestion de l’équipe : renforcer la collaboration entre les équipages restants pour compenser les abandons.
- Prise de risques contrôlés : jouer sur l’attaque sans compromettre la mécanique ou l’orientation.
Eurosport souligne que les prochains jours seront cruciaux pour les favoris. Le désert saoudien reste un juge impartial, prêt à récompenser les audacieux et punir les imprudents.
Dakar 2025 : une aventure à suivre avec passion
Cette septième étape a montré pourquoi le Dakar reste une légende dans le monde du sport automobile. L’intensité, les imprévus et les performances humaines en font un spectacle unique. Et vous, quelles sont vos impressions sur cette étape décisive ? Partagez vos avis et vos prédictions en commentaire !