Un obus de 250 kg datant de la Seconde Guerre mondiale a été découvert à l’aéroport Nantes Atlantique lors de travaux de dépollution. L’intervention des démineurs a nécessité un périmètre de sécurité et a provoqué des perturbations du trafic aérien.
Retour sur cet incident et les risques liés à ces vestiges historiques.
Un engin explosif découvert près des pistes
Le 4 février 2025, un obus de 250 kg datant de la Seconde Guerre mondiale a été découvert sur le site de l’aéroport Nantes Atlantique. L’engin a été repéré lors de travaux de dépollution menés à proximité des pistes. Face à la menace que représente une telle trouvaille, les autorités ont immédiatement déclenché une procédure de sécurité stricte, entraînant des perturbations dans le trafic aérien.
Selon les premières analyses, il s’agit d’un obus de fabrication allemande, probablement largué sans exploser lors des bombardements alliés qui ont frappé la région en 1943. Ces vestiges de guerre, bien que rares, restent une menace latente dans certaines zones ayant été fortement bombardées.
Une menace réelle pour les passagers et les opérations aériennes
La découverte d’un engin explosif de cette ampleur constitue un défi majeur pour la sécurité. En effet, un obus de 250 kg contient une charge capable de provoquer des dégâts considérables en cas de détonation. Sur un site aussi fréquenté qu’un aéroport, la menace est d’autant plus préoccupante.
Les risques liés à la présence de ce type d’engins sont multiples :
- Danger pour les passagers et le personnel : une explosion aurait des conséquences dramatiques.
- Perturbation du trafic aérien : par précaution, plusieurs vols ont été retardés ou déroutés.
- Complexité du désamorçage : les spécialistes du déminage doivent intervenir avec la plus grande prudence.
Selon un expert en explosifs, « même après 80 ans sous terre, ces obus conservent une grande partie de leur charge explosive. Une mauvaise manipulation peut avoir des conséquences désastreuses. »
Déploiement d’une opération de déminage
Face à cette menace, une équipe de démineurs a rapidement été envoyée sur place. L’intervention a nécessité la mise en place d’un périmètre de sécurité autour de la zone concernée, avec l’évacuation temporaire du personnel non essentiel et des passagers.
Les spécialistes du déminage ont opté pour une neutralisation sur place avant d’évacuer l’engin vers un site sécurisé où il sera détruit. L’opération s’est déroulée sans incident, et après plusieurs heures de travail, l’aéroport a pu reprendre ses activités normales.
Témoignage d’un passager confronté à la situation
Parmi les voyageurs présents ce jour-là, certains ont été surpris par l’annonce de la découverte. Thomas, un passager en attente d’un vol pour Lyon, raconte :
« Je venais d’arriver à l’aéroport quand j’ai entendu parler de la découverte d’un obus. Les annonces ont rapidement informé les passagers de la situation. J’ai été impressionné par l’efficacité des équipes de sécurité qui ont géré l’incident avec calme. »
Un phénomène plus fréquent qu’on ne le pense
Si la découverte d’un obus dans un aéroport peut sembler exceptionnelle, elle est en réalité plus fréquente qu’on ne l’imagine. Chaque année, des dizaines d’engins explosifs datant des deux guerres mondiales sont retrouvés en France, notamment lors de chantiers de construction.
Selon un rapport du Ministère de l’Intérieur, environ 500 tonnes de munitions historiques sont découvertes chaque année sur le territoire. Ces chiffres rappellent que, même en temps de paix, les vestiges du passé peuvent encore représenter un danger.
Un travail de dépollution est systématiquement effectué avant tout projet de grande ampleur, notamment dans les zones où des bombardements ont eu lieu. C’est précisément ce type d’opération qui a permis de détecter cet obus à Nantes.
Une gestion efficace de la crise
Cet incident souligne l’importance de la vigilance et de la préparation des autorités face à ce type de situation. L’aéroport Nantes Atlantique et les forces de sécurité ont su réagir avec rapidité et professionnalisme pour limiter les risques et rassurer les passagers.
Grâce aux procédures en place, l’impact sur le trafic aérien a été limité et aucune victime n’est à déplorer.
Cet événement soulève néanmoins une question : combien d’autres engins de ce type dorment encore sous terre, à proximité de zones sensibles ?
Laissez votre avis en commentaire : cette découverte vous surprend-elle ? Pensez-vous que des efforts supplémentaires devraient être faits pour prévenir ces découvertes ?