À Carquefou, les travaux de réhabilitation de l’espace culturel et de congrès (ECC) de la Fleuriaye s’apprêtent à franchir une étape décisive. Après près de deux ans de chantier, la livraison finale est attendue pour fin 2025, ouvrant la voie à une réouverture au public au premier trimestre 2026.
Plus qu’une simple remise aux normes, ce projet de grande ampleur traduit l’ambition de Carquefou de se doter d’un équipement moderne, écologique et fonctionnel.
À retenir :
- Livraison du chantier prévue fin 2025
- Réouverture du théâtre attendue au 1er trimestre 2026
- Consommation énergétique divisée par deux
- Théâtre de 800 places totalement modernisé
- Deux nouvelles extensions pour plus de modularité
Une transformation attendue depuis près de 30 ans
Une rénovation indispensable pour un lieu devenu emblématique
Inauguré en 1994, l’ECC de la Fleuriaye n’avait jamais connu de rénovation majeure. Pourtant, sa place dans la vie culturelle locale est incontestée : théâtre, conférences, congrès, événements associatifs… Le lieu, vieillissant, ne répondait plus aux normes actuelles ni aux attentes du public.
Selon le site de la Ville de Carquefou, les premières réflexions ont été engagées dès 2022. Mais ce n’est qu’en novembre 2023 que le chantier a pu réellement démarrer, avec un décalage par rapport au calendrier initial.
« Après plusieurs mois de préparation, les travaux ont enfin débuté à l’automne 2023. C’était un moment très attendu ! »
Témoignage de Michel B., riverain de la Fleuriaye depuis 15 ans
Un projet ambitieux sur le plan architectural et environnemental
Des performances énergétiques spectaculaires
Le chantier s’inscrit dans une logique de haute qualité environnementale (HQE). Et les chiffres sont éloquents :
Avant travaux | Après travaux | Gain énergétique |
---|---|---|
231,01 kWh/m²/an | 112,63 kWh/m²/an | -51 % |
Selon le magazine municipal d’avril 2025, cette amélioration repose sur plusieurs leviers : isolation extérieure en laine de roche, étanchéité de toiture avec membrane blanche pour créer un effet albédo, remplacement des menuiseries, et mise en place d’un chauffage plus performant.
« La consommation énergétique sera réduite de plus de moitié, ce qui est une vraie avancée pour un bâtiment public de cette taille. »
Un espace plus accessible et tourné vers la modularité
Selon l’atelier d’architecture King Kong, l’objectif est de concevoir un complexe lumineux, ouvert et ancré dans son environnement paysager. Ce parti pris se traduit par :
- Un hall traversant et vitré, ouvert sur le paysage
- Un théâtre de 800 places modernisé, sans strapontins
- Deux ascenseurs pour renforcer l’accessibilité
- Une modularité accrue des salles
- Un espace bar/restaurant intégré
Le tout pensé pour répondre aux usages culturels, professionnels et associatifs contemporains.
Deux extensions pour démultiplier les usages
Extension nord : réception et convivialité
L’ancienne salle Nicole-Étienne devient « l’Espace 200 ». Ce nouvel espace sera équipé pour accueillir cocktails, expositions ou événements d’entreprise. Il bénéficiera d’une visibilité stratégique côté boulevard et sera directement connecté au hall central.
Extension sud : logistique et polyvalence
Côté sud, les anciens bureaux sont regroupés et la salle Jean-du-Réau devient « l’Espace 500 », avec une grande salle de réception et un espace traiteur. Idéal pour accueillir des événements privés ou professionnels en autonomie.
« Nous avons besoin de salles qui s’adaptent à nos formats, du petit comité à la conférence. Cette flexibilité va tout changer. »
Retour d’expérience de Sophie L., organisatrice d’événements à Nantes
Un chantier exemplaire qui n’a pas freiné la culture locale
La culture maintenue malgré la fermeture
Selon le site du théâtre de Carquefou, la programmation a été délocalisée pendant toute la durée du chantier. Les spectacles ont investi d’autres lieux comme la chapelle des Récupérateurs, l’école de musique ou même des communes voisines.
Cette stratégie a porté ses fruits : le public est resté fidèle, et certaines représentations ont même été doublées pour répondre à la demande.
« Le théâtre a réussi à maintenir une belle saison culturelle, et on sent que le public est resté fidèle malgré les contraintes. »
Retour d’expérience de Morgane
Un investissement conséquent pour un avenir culturel renforcé
Un budget revu à la hausse
Initialement prévu à 9,9 millions d’euros, le coût final s’élève à 15,6 millions d’euros HT. Cette augmentation s’explique par la hausse des coûts de construction, mais aussi par l’intégration de solutions énergétiques innovantes.
Selon Le Moniteur, près des deux tiers du budget sont dédiés à la performance énergétique, ce qui montre la priorité donnée à la durabilité.
Une réouverture très attendue début 2026
Si le calendrier est tenu, le public retrouvera l’ECC dès le premier trimestre 2026. Et tout laisse à penser que ce retour sera à la hauteur des attentes : un bâtiment transformé, plus confortable, plus beau, plus vert.
On a hâte d’y retourner, et vous ?
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