Mardi 15 avril 2025, la Commission Supérieure d’Appel de la FFF a annulé la sanction de huis clos qui menaçait le FC Nantes en Coupe de France. Une victoire juridique qui ne gomme pas une saison chaotique, mais qui offre un répit aux supporters et au club.
A retenir :
- Le huis clos pour le prochain match de Coupe de France est annulé.
- Le FC Nantes devra tout de même payer une amende de 25 000 euros.
- Les incidents de Drancy laissent une empreinte durable.
- Le soutien des supporters reste crucial pour la suite de la saison.
Une sanction annulée in extremis : les tribunes de la Beaujoire restent ouvertes
Le verdict tant attendu de la Commission d’appel
Mardi 15 avril 2025, le FC Nantes a reçu une bonne nouvelle qui faisait figure d’exception dans une saison particulièrement tendue. La Commission Supérieure d’Appel de la FFF a décidé d’annuler la sanction de huis clos, prononcée en première instance après les incidents survenus au stade Bauer en décembre dernier. Le club avait fait appel de la décision initiale, redoutant l’impact psychologique et sportif d’un match privé de ses fidèles.
Selon L’Équipe, la FFF a reconnu les efforts du club pour encadrer ses supporters et prévenir de futurs débordements. Cette mansuétude administrative tranche avec la rigueur habituelle de la commission de discipline.
« On avait besoin de cette décision pour apaiser les tensions. Privés de nos supporters, on perd une partie de notre âme. »
— Un salarié du club, proche du staff sportif.
Des conséquences financières maintenues
Mais le soulagement est relatif. Le club a vu son amende passer de 12 000 à 25 000 euros, et devra rembourser les dégâts causés au stade Bauer, notamment le filet de protection brûlé par les ultras. Ces sanctions rappellent que si le huis clos est levé, la responsabilité du club reste engagée.
Selon Foot-National, le président de la JA Drancy a exprimé sa frustration :
« On va faire un virement aux Nantais de 13 000 euros alors qu’ils roulent sur un budget de millions. Nous, on va devoir remplacer un filet pour le Red Star. »
Les origines de l’affaire : une Coupe de France ternie par les fumigènes
Des débordements en tribune lors du match contre Drancy
Le 21 décembre 2024, en 32e de finale de Coupe de France, le FC Nantes s’imposait 4-0 contre la JA Drancy. Mais dans les tribunes, des supporters nantais craquaient plusieurs fumigènes, provoquant des dommages au matériel du stade. Un épisode regrettable qui fait écho à d’autres incidents survenus dans la saison.
Selon Tribune Nantaise, l’image du club en a pris un coup auprès des instances fédérales, mais aussi dans l’opinion publique. Drancy, club amateur, a vu son budget amputé par ces dégradations, accentuant le sentiment d’injustice face à une écurie professionnelle.
Un climat de récidive
Déjà en novembre 2024, contre Le Havre, la tribune Loire avait provoqué l’interruption du match pendant 30 minutes, après une tentative d’envahissement. Ce contexte de récidive pesait lourd sur le dossier. Pourtant, la Commission Supérieure d’Appel a décidé de donner une dernière chance au FC Nantes de montrer qu’il peut mieux encadrer ses ultras.
Une saison chaotique : entre humiliations sportives et espoirs ténus
Le classement ne ment pas
13e de Ligue 1, le FC Nantes reste en difficulté chronique. Selon Tribune Nantaise, le club est l’un des moins résilients du championnat : sur 27 matchs, les Canaris ont été menés au score à 15 reprises, n’en ramenant que deux points. L’humiliation subie contre Monaco (7-1) en février reste un traumatisme encore vif au sein du groupe.
Témoignage :
« On voit des joueurs perdus, et des tribunes qui basculent entre soutien et colère. C’est frustrant. »
— Maëlys, abonnée en tribune Erdre depuis 2007
Un parcours en Coupe de France déjà terminé
Ironie de l’histoire : le FC Nantes a été éliminé en 16es de finale par Brest (2-1). L’annulation du huis clos ne portera donc ses fruits qu’en 2026. Ce sursis ne concerne qu’un match futur… dans une édition qui n’a même pas commencé.
Une relation supporters-club sous tension, mais essentielle
Le club soutient ses ultras dans leur demande pour le derby
La gestion des supporters reste au cœur de la stratégie du club. Avant le derby contre Rennes, la préfecture a limité le déplacement à 500 personnes. Une jauge jugée ridicule par les groupes de supporters, qui ont saisi le tribunal administratif. Le FC Nantes a apporté son soutien juridique à cette démarche.
Selon Ouest-France, le club s’est dit « pleinement mobilisé » aux côtés de ses fans pour défendre leur droit de se déplacer et de soutenir leur équipe, surtout dans un match aussi symbolique que celui contre Rennes.
Un encadrement renforcé à venir
Dans son communiqué, le FCN promet de renforcer la sécurité à la Beaujoire, pour éviter de futures sanctions. L’annulation du huis clos est un sursis, pas un pardon. Il y aura sans doute plus de fouilles, plus de caméras, et moins de tolérance dans les prochains matchs.
Tableau : évolution des sanctions envisagées vs sanctions finales
| Événement | Sanction initiale | Sanction finale |
|---|---|---|
| Incidents à Drancy (déc. 2024) | Huis clos + amende 12 000 € | Huis clos annulé + amende 25 000 € |
| Dommages matériels | Pas chiffrés initialement | Remboursement intégral requis |
| Contexte disciplinaire | Risque de points retirés | Avertissement renforcé |
Une opportunité de repartir du bon pied
Ce verdict, s’il ne répare pas une saison douloureuse, offre au club une chance de rétablir un dialogue avec ses supporters. À la Beaujoire, les tribunes font partie intégrante du spectacle. Leur fermeture aurait été une gifle symbolique. Le club l’a évitée, mais reste sur un fil.
« La passion ne peut jamais être une excuse pour tout. Il faut que chacun joue son rôle. »
— Citation WordPress
Espérons que cette décision agira comme un électrochoc, pour que l’avenir se joue sur le terrain, et non devant la commission de discipline.
Et vous, pensez-vous que le FC Nantes saura tenir ses engagements ? Donnez votre avis en commentaire.