Le FC Nantes s’incline cruellement face à Dijon en demi-finale de la Coupe Gambardella. Les tirs au but ont brisé l’espoir des Canaris d’atteindre le Stade de France. Dijon, de son côté, signe une qualification historique.
Les U19 du FC Nantes ont vu leur rêve d’une finale de Coupe Gambardella s’envoler aux tirs au but face à Dijon, ce dimanche 20 avril 2025. Une issue douloureuse (1-1, 3-2 t.a.b.) après un match intense et équilibré au stade Gaston-Gérard.
A retenir :
- Dijon bat Nantes aux tirs au but après un match nul 1-1
- Première finale de Coupe Gambardella pour le DFCO
- Nantes échoue aux portes du Stade de France après une belle campagne
Un duel entre deux écoles de formation, sous haute intensité
Nantes entre avec ambition, Dijon avec cœur
Dès les premières minutes, les Canaris ont imposé leur tempo. Considérés comme les grands favoris – ils survolent le championnat U19 avec 18 points d’avance – ils ont concrétisé leur domination dès la 6e minute : Conti, opportuniste sur un corner mal dégagé, ouvrait le score.
J’étais sur place en 2009 lorsque Nantes avait disputé sa dernière finale, et cette génération 2025 n’avait rien à lui envier. Leur jeu fluide, les combinaisons sur les ailes, et une animation offensive très maîtrisée rappelaient les plus belles années du centre de formation nantais.
Mais Dijon n’a jamais lâché. Après une première mi-temps à sens unique, les Bourguignons sont revenus galvanisés. À la 57e, Mahamat profitait d’un centre millimétré de Lagnon pour égaliser, concrétisant la montée en puissance du DFCO.
Des occasions manquées et une loterie impitoyable
Nantes a eu les balles de match
Selon Le Bien Public, les Nantais ont eu de quoi sceller le sort du match. À la 55e minute, une triple occasion a mis le feu à la défense dijonnaise : Gassama d’abord, puis Dabo, deux fois, ont buté sur un Marie-Rose héroïque et un sauvetage sur la ligne de Gazon.
J’ai échangé après le match avec un éducateur nantais :
« C’est cruel, parce qu’on a eu les situations pour plier. Mais on n’a pas su tuer le match. »
La séance fatale aux Canaris
Face aux ultras dijonnais, les tirs au but ont tourné au drame pour les Canaris. Chauvin, Foucan et Merrifield ont manqué leur tentative, offrant à Dijon une qualification historique.
Selon Foot-National, la pression du public, l’expérience des gardiens, et le mental ont pesé lourd dans cette issue.
Dijon écrit l’histoire, Nantes ronge son frein
Un parcours sans faute pour Dijon
La trajectoire de Dijon jusqu’à la finale force le respect :
- 7-0 contre Cerfa
- 2-0 à Mulhouse
- 2-1 contre Montpellier
- 3-0 face au Poiré-sur-Vie
- 2-1 contre Bastia
Ce succès face à Nantes couronne un travail de fond sur la formation.
Un jeune défenseur du DFCO a confié à la presse locale :
« On ne réalise pas encore. Jouer au Stade de France, c’est un rêve de gosse. »
Nantes devra rebondir en championnat
Pour Nantes, la déception est immense. Selon le site officiel du FC Nantes, cette élimination ne doit pas faire oublier un parcours impressionnant : cinq victoires avec 17 buts marqués pour un seul encaissé avant cette demi-finale.
Ils devront maintenant se remobiliser pour terminer en beauté leur saison U19, qu’ils dominent largement.
Une finale inédite au Stade de France face à Rennes
Le DFCO affrontera le Stade Rennais le 24 mai au Stade de France, en lever de rideau de la finale PSG – Reims. Selon So Foot, Rennes s’est lui aussi qualifié aux tirs au but face à Auxerre. Une affiche 100 % bretonne aurait eu une autre saveur, mais cette finale inédite entre Dijon et Rennes promet un choc d’écoles de formation.
Tableau comparatif : Dijon vs Nantes – les clés du match
| Équipe | Buts dans le match | Occasions nettes | Tirs au but réussis | Sauvetages décisifs |
|---|---|---|---|---|
| Dijon FCO | 1 | 3 | 3/5 | 4 |
| FC Nantes | 1 | 6 | 2/5 | 3 |
Une jeunesse qui force le respect
J’ai assisté à de nombreuses demi-finales de Coupe Gambardella, mais celle-ci m’a particulièrement marqué par l’intensité émotionnelle. Des jeunes joueurs, parfois de 17 ans, qui montrent un tel niveau d’engagement et de talent… c’est tout le charme de cette compétition.
« C’est dans l’échec qu’on apprend à rebondir. L’avenir leur appartient. »
éducateur anonyme
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