Une trentaine de bungalows viennent d’être aménagés pour les travailleurs saisonniers. Ils ont du mal à se loger.
Sur une terrasse en bois, le linge sèche au soleil. Un peu plus loin, un homme qui se réveille à peine a fini sa cigarette. Il enfourche ensuite sa moto. On pourrait croire que ce camping tranquille de La Baule dans les pins pourrait être n’importe quel autre. Mais, vous ne trouverez personne en vacances. Depuis le mois de juin, des saisonniers arrivent au camping du Bois d’amour, ancien site municipal de la station balnéaire prisée de Loire-Atlantique.
Meublé et tout équipé
Yennis, 23 ans, a déjà marqué son territoire. Le colocataire partage avec lui un lit en mezzanine dans l’un des trente bungalows. Le logement flambant neuf d’environ 20 mètres carrés, avec cuisine et salle de bain complètes, est entièrement équipé et meublé pour 275 euros par mois.
S’il manque quelques pièces d’équipement et que des ouvriers travaillent encore dans les derniers logements, le projet a été lancé en un temps record.
Environ 200 demandes
La pénurie de logements et les loyers élevés du parc privé n’ont pas rendu difficile la recherche de locataires. En cette première année, environ 200 demandes de logement émanant d’entreprises et de commerçants de la ville ont été formulées, pour seulement une cinquantaine de places.
Airbus ou les chantiers navals de l’Atlantique sont en tête de ce vivier de travailleurs, qui seront logés à la rentrée. Le nombre de bungalows à ajouter à la limite des 80 places devrait augmenter d’ici l’été prochain. Pour attirer les saisonniers dans la ville, une quarantaine de logements ont été trouvés. La Baule est fière d’avoir créé 130 chambres pour les saisonniers en deux ans.