Le Vendée Globe 2024, lancé le 10 novembre, entre dans une phase stratégique majeure. Alors que les skippers s’approchent des îles du Cap-Vert, le classement du 16 novembre illustre l’intensité de la compétition et les défis croissants de cette épopée en solitaire.
Voici les dernières évolutions et perspectives sur cette course légendaire.
Les favoris et outsiders : une compétition ouverte
Charlie Dalin, actuellement en sixième position, est connu pour ses fins de course spectaculaires. Selon Dicodusport, il pourrait revenir dans le peloton de tête, tout comme Yannick Bestaven, ancien vainqueur, qui garde un œil sur les écarts.
Pour les passionnés, les prochaines 48 heures seront décisives, notamment avec l’approche des Doldrums, une zone redoutée pour ses calmes et ses orages imprévisibles.
Quelques données clés sur le Vendée Globe :
- Distance totale : 24 296 milles nautiques (environ 45 000 km).
- Départ : Les Sables-d’Olonne, le 10 novembre.
- Temps moyen pour un vainqueur : Environ 80 jours.
Une course qui fascine toujours autant
Le Vendée Globe est bien plus qu’une simple course ; c’est une aventure humaine et technologique. Alors que les skippers luttent pour chaque mille, la tension reste palpable à chaque classement.
Le classement Vendée Globe du 16 novembre 2024
Les moments marquants de la journée
Une lutte acharnée pour le podium
Sam Goodchild maintient la tête avec un écart de 20,58 milles nautiques sur Nicolas Lunven. Selon Le Parisien, une nuit aux vents favorables a permis à Goodchild de conforter son avance. Cependant, Nicolas Lunven n’a pas dit son dernier mot et reste un adversaire redoutable, notamment grâce à une trajectoire plus orientée vers l’ouest.
Le combat pour la troisième place est particulièrement intense. Boris Herrmann, connu pour sa persévérance, est talonné de près par Justine Mettraux, dont la régularité impressionne. Comme le rapporte Ouest-France, les écarts infimes entre ces deux skippers témoignent de leur stratégie audacieuse et d’une météo capricieuse.
Les défis à venir : cap sur le Cap-Vert
La flotte aborde une zone où les alizés imposeront des choix stratégiques cruciaux. Selon L’Équipe, les skippers doivent jongler entre la vitesse pure et une gestion méticuleuse de leur matériel pour éviter toute avarie majeure.
Les facteurs clés à surveiller :
- Les conditions météorologiques : Les alizés sont puissants mais instables, avec des risques de molles à l’approche du Cap-Vert.
- Les options stratégiques : Choisir une route ouest plus longue mais rapide, ou une trajectoire directe au risque de vent faible.
- L’état des bateaux : Après une semaine de course, la moindre défaillance technique peut coûter cher.
Le témoignage des skippers : entre stress et détermination
Voici ce qu’a déclaré Sam Goodchild dans une interview récente :
« Chaque jour est une bataille contre soi-même et les éléments. Je reste concentré sur la gestion du bateau, car une avance peut fondre en quelques heures. »
D’autres, comme Justine Mettraux, évoquent la fatigue accumulée et les nuits courtes, mais insistent sur leur volonté de donner le meilleur.
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