Le Vendée Globe 2024 bat son plein et chaque jour apporte son lot de rebondissements. Le classement de ce lundi 18 novembre à 11 heures présente des changements notables dans les positions, tandis que les skippers continuent de braver des conditions météorologiques impitoyables. En tête, Sam Goodchild reste solide, mais l’écart avec les poursuivants se resserre.
Voici une analyse détaillée du classement actuel et des écarts entre les principaux concurrents.
Sam Goodchild toujours en tête, suivi de près
En ce lundi matin, Sam Goodchild, à bord de son bateau VULNERABLE, maintient la première place. Avec un retard de seulement 24 milles nautiques, Sébastien Simon sur Groupe Dubreuil le suit de près, prêt à saisir la moindre opportunité. Juste derrière, on retrouve Thomas Ruyant, également sur VULNERABLE, avec 52 milles de retard sur le leader. La compétition est donc étroite entre les trois premiers, et chaque manœuvre compte.
La dynamique actuelle du classement illustre la difficulté du Vendée Globe, où la moindre erreur peut coûter des places. Nicolas Lunven, sur HOLCIM – PRB, se positionne en quatrième position, à 77,8 milles nautiques du leader, maintenant la pression sur le trio de tête. Selon les dernières prévisions météo, des conditions venteuses pourraient bousculer cet ordre d’ici les prochaines 24 heures.
« Le Vendée Globe n’est pas qu’une course contre les autres, c’est avant tout une épreuve personnelle. Vous vous battez contre l’élément, et contre vos propres limites. » – Thomas Ruyant, skipper de VULNERABLE
Rang | Nat. / Voile | Skipper / Bateau | Distance avec le leader | ||||||||||||||||||
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1 | GBR FRA 100 | Sam Goodchild VULNERABLE | 0.0 nm | ||||||||||||||||||
2 | FRA FRA 112 | Sébastien Simon Groupe Dubreuil | 24.0 nm | ||||||||||||||||||
3 | FRA FRA 59 | Thomas Ruyant VULNERABLE | 52.0 nm | ||||||||||||||||||
4 | FRA FRA85 | Nicolas Lunven HOLCIM – PRB | 77.8 nm | ||||||||||||||||||
5 | FRA FRA 29 | Jean Le Cam Tout commence en Finistère – Armor-lux | 78.3 nm | ||||||||||||||||||
6 | FRA FRA 15 | Clarisse Crémer L’Occitane en Provence | 110.1 nm | ||||||||||||||||||
7 | GBR FRA 109 | Samantha Davies Initiatives-Cœur | 111.3 nm | ||||||||||||||||||
8 | FRA FRA 17 | Yannick Bestaven Maître CoQ V | 120.2 nm | ||||||||||||||||||
9 | FRA FRA 24 | Yoann Richomme PAPREC ARKÉA | 121.6 nm | ||||||||||||||||||
10 | FRA FRA 79 | Charlie Dalin MACIF Santé Prévoyance | 122.5 nm | ||||||||||||||||||
11 | SUI FRA 08 | Justine Mettraux TeamWork – Team Snef | 122.7 nm | ||||||||||||||||||
12 | ITA ITA 34 | Giancarlo Pedote Prysmian | 126.4 nm | ||||||||||||||||||
13 | FRA FRA 3 | Jérémie Beyou Charal | 127.9 nm | ||||||||||||||||||
14 | FRA FRA 2030 | Paul Meilhat Biotherm | 136.1 nm | ||||||||||||||||||
15 | SUI SUI 7 | Alan Roura Hublot | 137.5 nm | ||||||||||||||||||
16 | FRA FRA 1461 | Antoine Cornic HUMAN Immobilier | 138.7 nm | ||||||||||||||||||
17 | FRA FRA 14 | Arnaud Boissières La Mie Câline | 141.8 nm | ||||||||||||||||||
18 | FRA FRA 83 | Sébastien Marsset FOUSSIER | 149.2 nm | ||||||||||||||||||
19 | FRA FRA 13 | Damien Seguin Groupe APICIL | 153.2 nm | ||||||||||||||||||
20 | FRA FRA 09 | Benjamin Dutreux GUYOT environnement – Water Family | 165.9 nm | ||||||||||||||||||
21 | FRA FRA 30 | Benjamin Ferré Monnoyeur – DUO for a JOB | 168.2 nm | ||||||||||||||||||
22 | FRA FRA 18 | Louis Burton Bureau Vallée | 190.7 nm | ||||||||||||||||||
23 | GBR GBR 777 | Pip Hare Medallia | 199.8 nm | ||||||||||||||||||
24 | GER MON 1297 | Boris Herrmann Malizia – Seaexplorer | 207.3 nm | ||||||||||||||||||
25 | NZL NZL 64 | Conrad Colman MS Amlin | 211.0 nm | ||||||||||||||||||
26 | FRA FRA 5 | Éric Bellion STAND AS ONE – Altavia | 213.2 nm | ||||||||||||||||||
27 | FRA FRA 27 | Isabelle Joschke MACSF | 222.9 nm | ||||||||||||||||||
28 | FRA FRA 01 | Violette Dorange DeVenir | 233.5 nm | ||||||||||||||||||
29 | FRA FRA 172 | Louis Duc Fives Group – Lantana Environnement | 242.4 nm | ||||||||||||||||||
30 | FRA FRA 56 | Fabrice Amedeo Nexans – Wewise | 247.3 nm | ||||||||||||||||||
31 | FRA FRA 10 | Romain Attanasio Fortinet – Best Western | 252.3 nm | ||||||||||||||||||
32 | FRA FRA 1000 | Tanguy Le Turquais Lazare | 253.8 nm | ||||||||||||||||||
33 | FRA FRA 22 | Guirec Soudée Freelance.com | 259.7 nm | ||||||||||||||||||
34 | JPN JPN 11 | Kojiro Shiraishi DMG MORI Global One | 286.6 nm | ||||||||||||||||||
35 | SUI SUI 49 | Oliver Heer Tut gut. | 290.2 nm | ||||||||||||||||||
36 | FRA FRA 71 | Manuel Cousin Coup de Pouce | 301.3 nm | ||||||||||||||||||
37 | CHN CHN 5 | Jingkun Xu Singchain Team Haikou | 319.4 nm | ||||||||||||||||||
38 | BEL BEL 207 | Denis Van Weynbergh D’Ieteren Group | 331.1 nm | ||||||||||||||||||
39 | HUN HUN 23 | Szabolcs Weöres New Europe | 650.4 nm | ||||||||||||||||||
RET | FRA FRA 53 | Maxime Sorel V and B – Monbana – Mayenne |
Un écart qui se creuse au-delà des trois premiers
En observant l’écart au classement, une tendance émerge : les skippers en tête sont relativement proches, tandis que l’écart se creuse à mesure que l’on descend dans le classement. Le skipper en 39ème et dernière position accuse un retard de 650,4 milles nautiques, soulignant les difficultés à maintenir le rythme imposé par le groupe de tête. La moyenne de la distance avec le leader pour l’ensemble des skippers se situe à 187 milles nautiques, un chiffre éloquent sur la dispersion de la flotte.
Ce classement souligne une réalité bien connue des passionnés de la course : le Vendée Globe est un événement de résistance autant que de vitesse. Les skippers éloignés de la tête doivent composer avec des conditions différentes, souvent plus complexes, notamment des décalages de vents qui peuvent soit accélérer leur progression, soit les ralentir considérablement.
Analyse des distances : l’importance des écarts
D’après les données du 18 novembre, la variation des distances reflète des performances inégales, mais aussi des choix stratégiques qui divergent. Les skippers proches du leader, tels que Sébastien Simon et Thomas Ruyant, ont su saisir les bonnes fenêtres météorologiques et maintenir une trajectoire favorable. À l’inverse, ceux qui se trouvent en fin de peloton rencontrent des difficultés à retrouver un élan suffisant pour combler leur retard.
Un témoignage marquant de Nicolas Lunven, actuellement quatrième, souligne l’importance de la météorologie dans cette édition :
« La course est un véritable jeu d’échecs à ciel ouvert. Chaque décision prise aujourd’hui impacte votre situation demain. La pression est constante, mais c’est ce qui fait la beauté de cette aventure. »
Les skippers doivent aussi compter sur leur équipement et sur leur capacité à s’adapter aux avaries inévitables en cours de route. Le rapport à l’équipement et la gestion des pannes jouent un rôle crucial dans la performance globale, et chaque skipper doit préserver son matériel pour réduire les temps d’arrêt non prévus.
La dispersion de la flotte : impact sur la stratégie et les choix tactiques
Avec une moyenne de 187 milles nautiques de retard entre les skippers et le leader, la flotte est étendue, ce qui pose des défis stratégiques différents selon les positions. Les skippers situés à l’arrière doivent être plus audacieux dans leurs choix de trajectoire pour espérer combler les écarts. Cela peut inclure des options telles que tenter des routes plus risquées pour profiter de vents favorables ou espérer des changements météorologiques imprévisibles.
Selon les experts en stratégie maritime, une grande partie de la dispersion actuelle est liée aux décisions prises lors du passage des zones de vents variables au sud de l’Équateur. Le leader Sam Goodchild a su négocier ce passage avec une anticipation parfaite, alors que certains de ses rivaux se sont retrouvés coincés dans des poches de vents faibles.
La position géographique étendue de la flotte représente un véritable challenge pour la logistique du soutien technique, même si chaque skipper est en solitaire. Les moyens de communication et de prévision météo sont exploités à leur maximum pour maximiser les chances de raccrocher le peloton de tête.
- Principaux enseignements du classement :
- Le peloton de tête reste très serré, avec de faibles écarts entre les premiers.
- Les skippers à l’arrière accusent des retards importants, suggérant une dispersion causée par des choix tactiques ou des difficultés techniques.
- Les conditions météo joueront un rôle crucial dans les prochains jours pour tenter de combler ces écarts.
Selon les prévisions à court terme, des vents soutenus de sud-est pourraient permettre aux skippers situés dans le peloton de tête de maintenir un rythme élevé. Cependant, la variabilité des conditions et la gestion du matériel restent des éléments qui pourraient créer de nouvelles surprises.
Votre avis compte : Quelle est votre impression sur ce classement ? Pensez-vous que le peloton de tête va rester inchangé ou prévoyez-vous un bouleversement dans les prochains jours ? N’hésitez pas à partager vos pronostics en commentaire.