Classement Vendée Globe 2024, le 18 novembre 2024 à 15h

By Loic

Le Vendée Globe 2024 poursuit son épopée haletante, offrant chaque jour son lot de rebondissements et de performances incroyables. Le 18 novembre à 15h, un nouveau classement a été publié, mettant en lumière la course effrénée des skippers à travers l’Atlantique.

Voici les faits marquants et les évolutions les plus notables dans le classement des coureurs.

Sam Goodchild toujours en tête

En première position, Sam Goodchild, à bord de son bateau VULNERABLE, conserve la tête du classement. Naviguant sous les couleurs britanniques et françaises (GBR/FRA 100), il maintient une avance solide, avec une distance à parcourir jusqu’à l’arrivée (« DTF ») de 22 286,4 milles nautiques. Avec une vitesse de progression (« VMG ») stable à 3,3 nœuds sur les dernières 30 minutes, Sam montre une constance impressionnante qui lui permet de tenir son rang face à ses poursuivants.

Selon les derniers relevés, sa position géographique est de 17°41.70’N, 31°08.44’W, un point qui marque son avancée dans la zone de l’Atlantique Nord. La route est longue, mais sa stratégie prudente lui a permis de maintenir une direction à 173°, tout en gardant une allure correcte, même face à des conditions météorologiques difficiles.

Sébastien Simon : le chasseur

En deuxième position, Sébastien Simon sur Groupe Dubreuil continue de montrer son acharnement. Naviguant à une vitesse de 2,2 nœuds lors de la dernière mise à jour, il ne relâche rien dans sa poursuite de Sam Goodchild. Bien qu’il accuse un retard de 9,1 milles nautiques (« DTL ») par rapport au leader, il semble préserver son énergie pour saisir toute opportunité de rattraper le premier.

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Situé à 18°04.38’N, 30°03.60’W, il suit une trajectoire de 212°, une orientation qui le rapproche progressivement de la ligne d’arrivée, tout en cherchant à éviter les pièges du courant. La course solitaire reste un équilibre entre persévérance et gestion des efforts, et Simon semble bien comprendre cette dynamique.

« La mer n’a pas encore dit son dernier mot, mais chaque mille parcouru est une victoire en soi. »

Sébastien Simon

Jean Le Cam : une stratégie à toute épreuve

Le troisième homme, Jean Le Cam à bord de Tout commence en Finistère – Armor Lux, est connu pour ses choix stratégiques audacieux. Avec une vitesse de 14,9 nœuds sur les 30 dernières minutes, il est à la fois plus rapide et plus direct dans ses mouvements par rapport à ses concurrents immédiats. Bien qu’il soit situé à 18°15.43’N, 19°22.52’W, il accuse un retard de 33,8 milles nautiques sur Sam Goodchild.

Jean Le Cam ne change pas d’approche. Il a souvent affirmé que sa stratégie reposait sur une navigation offensive, capable de tirer profit des vents pour combler son retard, surtout sur les longues distances. Il continue à montrer qu’à 60 ans passés, il peut rivaliser avec les plus jeunes skippers sur cette course exigeante.

Performances des autres skippers

Outre le top 3, d’autres skippers se démarquent par leur résistance et leur manière de s’adapter aux conditions imprévisibles de la mer. En quatrième position, Thomas Ruyant sur VULNERABLE suit de près avec une vitesse de 7,6 nœuds et une distance restante (« DTF ») de 22 325,3 milles nautiques. Sa stratégie de réduction des distances lors des accalmies météo prouve que la patience est souvent une vertu essentielle dans le Vendée Globe.

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En cinquième position, Nicolas Lunven sur HOLCIM – PRB a choisi une approche plus prudente, limitant les risques mais assurant une vitesse constante autour de 7,9 nœuds. Son positionnement à 18°08.04’N, 32°18.67’W présente un itinéraire relativement sûr. Sa stratégie consiste clairement à éviter tout détour qui pourrait mettre en péril sa course.

La lutte contre les éléments

Ces derniers jours, les skippers ont dû faire face à des conditions difficiles avec des vents capricieux qui ont forcé plusieurs à ajuster leur cap. La stratégie de Sam Goodchild, qui consiste à limiter les risques tout en maintenant une vitesse raisonnable, semble jusqu’à présent la meilleure. Mais dans une course comme le Vendée Globe, tout peut basculer en un instant.

Comme le dit Jean Le Cam, « Chaque décision prise en mer est un pari sur l’avenir. L’expérience m’apprend que la patience et le courage finissent par récompenser ceux qui savent s’accrocher ».

Le Vendée Globe n’est pas seulement une question de vitesse. C’est aussi une épreuve mentale qui mérite tout le respect du public. L’actualité est encore en évolution, et nous resterons attentifs aux prochains mouvements et à l’éventuel changement de classement.

N’hésitez pas à partager vos prévisions et à commenter ci-dessous : quel skipper semble le mieux positionné pour la victoire ? Partagez votre opinion avec nous !

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