Classement Vendée Globe 2024, le 20 novembre 2024 à 19H

Le Vendée Globe, surnommé « l’Everest des mers », est en pleine effervescence en ce 20 novembre 2024. La compétition atteint son apogée avec des écarts serrés entre les skippers en tête de course. Retour sur les positions et performances des principaux navigateurs à ce jour.

Le classement le 20 novembre à 19h : un leadership solide

En tête du classement, Sam Goodchild, à bord de VULNERABLE, continue de mener avec brio. Le skipper britannique-français domine la course avec une avance confortable sur ses concurrents. Sébastien Simon, sur Groupe Dubreuil, suit de près avec un écart de seulement 8,7 milles nautiques, une distance qui pourrait se réduire rapidement en fonction des conditions météorologiques.

Dans le trio de tête, on retrouve également la tenace Samantha Davies, naviguant sur Initiatives-Cœur. Malgré un retard de 30,3 milles nautiques sur le leader, elle conserve une cadence remarquable et reste dans la course pour un éventuel podium.

« Dans le Vendée Globe, chaque mille gagné est une victoire contre soi-même et contre les éléments. » – Samantha Davies, conférence de presse avant la course.

Tableau du classement du Vendée Globe 2024 au 20 novembre 2024 à 19h

Rang	Nat. / Voile	Skipper / Bateau	Distance du leader
1	GBR FRA 100	Sam Goodchild VULNERABLE	0.0 nm
2	FRA FRA 112	Sébastien Simon Groupe Dubreuil	8.7 nm
3	GBR FRA 109	Samantha Davies Initiatives-Cœur	30.3 nm
4	FRA FRA 15	Clarisse Crémer L’Occitane en Provence	38.0 nm
5	FRA FRA85	Nicolas Lunven HOLCIM – PRB	39.9 nm
6	FRA FRA 17	Yannick Bestaven Maître CoQ V	43.0 nm
7	SUI FRA 08	Justine Mettraux TeamWork – Team Snef	49.9 nm
8	FRA FRA 24	Yoann Richomme PAPREC ARKÉA	54.4 nm
9	FRA FRA 59	Thomas Ruyant VULNERABLE	56.5 nm
10	FRA FRA 79	Charlie Dalin MACIF Santé Prévoyance	56.8 nm
11	FRA FRA 3	Jérémie Beyou Charal	57.1 nm
12	FRA FRA 2030	Paul Meilhat Biotherm	62.8 nm
13	FRA FRA 09	Benjamin Dutreux GUYOT environnement – Water Family	89.0 nm
14	FRA FRA 13	Damien Seguin Groupe APICIL	96.5 nm
15	FRA FRA 29	Jean Le Cam Tout commence en Finistère – Armor-lux	113.3 nm
16	GER MON 1297	Boris Herrmann Malizia – Seaexplorer	116.7 nm
17	GBR GBR 777	Pip Hare Medallia	127.5 nm
18	FRA FRA 10	Romain Attanasio Fortinet – Best Western	162.1 nm
19	FRA FRA 27	Isabelle Joschke MACSF	189.4 nm
20	FRA FRA 18	Louis Burton Bureau Vallée	192.7 nm
21	FRA FRA 30	Benjamin Ferré Monnoyeur – DUO for a JOB	238.4 nm
22	FRA FRA 14	Arnaud Boissières La Mie Câline	244.0 nm
23	FRA FRA 5	Éric Bellion STAND AS ONE – Altavia	256.7 nm
24	FRA FRA 83	Sébastien Marsset FOUSSIER	273.5 nm
25	FRA FRA 172	Louis Duc Fives Group – Lantana Environnement	276.2 nm
26	FRA FRA 1000	Tanguy Le Turquais Lazare	299.5 nm
27	FRA FRA 01	Violette Dorange DeVenir	307.3 nm
28	ITA ITA 34	Giancarlo Pedote Prysmian	309.5 nm
29	JPN JPN 11	Kojiro Shiraishi DMG MORI Global One	319.8 nm
30	FRA FRA 22	Guirec Soudée Freelance.com	336.7 nm
31	FRA FRA 1461	Antoine Cornic HUMAN Immobilier	359.3 nm
32	NZL NZL 64	Conrad Colman MS Amlin	371.4 nm
33	SUI SUI 7	Alan Roura Hublot	377.0 nm
34	FRA FRA 71	Manuel Cousin Coup de Pouce	415.4 nm
35	FRA FRA 56	Fabrice Amedeo Nexans – Wewise	417.8 nm
36	SUI SUI 49	Oliver Heer Tut gut.	533.2 nm
37	BEL BEL 207	Denis Van Weynbergh D’Ieteren Group	588.4 nm
38	CHN CHN 5	Jingkun Xu Singchain Team Haikou	700.8 nm
39	HUN HUN 23	Szabolcs Weöres New Europe	1152.3 nm
RET	FRA FRA 53	Maxime Sorel V and B – Monbana – Mayenne

Les principaux défis des skippers

Chaque skipper doit affronter des défis titanesques :

• Les conditions météorologiques changeantes : vents instables et dépressions.
• La gestion de l’énergie à bord : vitale pour alimenter les instruments et systèmes de navigation.
• La fatigue physique et mentale : après plusieurs jours de course, chaque décision demande un effort colossal.

Clarisse Crémer, actuellement quatrième avec L’Occitane en Provence, illustre bien ces défis. Malgré une distance de 38 milles nautiques avec le leader, elle maintient une régularité exemplaire.

Nicolas Lunven, cinquième sur HOLCIM – PRB, confiait récemment :

« Chaque jour, c’est un combat contre la mer, mais aussi une danse avec elle. On navigue entre adrénaline et humilité. »

Les impacts de la compétition sur les performances

Ces écarts, bien que minimes sur une carte, reflètent des différences stratégiques majeures. La gestion des zones de vents faibles ou la prise de risques dans les routes choisies sont décisives. Un skipper peut rapidement perdre ou gagner plusieurs milles en fonction de son timing et de sa lecture des cartes météo.

Les performances de la flotte témoignent également d’une amélioration notable des technologies utilisées dans la course, notamment sur les foils de dernière génération qui optimisent la vitesse des IMOCA.

Quelles sont les prochaines étapes pour les navigateurs ?

À ce stade de la course, les skippers devront :

1. Naviguer avec précision dans les systèmes météorologiques complexes à venir.
2. Préserver leur matériel, en particulier les voiles et les foils, souvent mis à rude épreuve.
3. Gérer leur sommeil pour rester lucides dans leurs décisions.

Certains, comme Samantha Davies, misent sur des trajectoires plus conservatrices, tandis que d’autres, comme Sébastien Simon, adoptent des approches plus audacieuses pour combler leur retard.

Perspectives et attentes

Les prochaines heures seront cruciales pour les skippers, alors qu’ils s’engagent dans des zones complexes de la course. La tension est palpable, et chaque décision compte dans cette quête effrénée pour la victoire. Si vous suivez cette édition, partagez votre avis : quel skipper pensez-vous capable de créer la surprise ?