Le Dakar 2025, réputé pour sa dureté, a une fois encore prouvé qu’il était impitoyable. À mi-parcours, les spectateurs déplorent l’abandon de grands noms du rallye-raid, transformant la compétition en une véritable lutte pour la survie. Focus sur les abandons les plus marquants enregistrés le 10 janvier 2025.
Carlos Sainz : la fin prématurée d’une légende
Carlos Sainz, quadruple vainqueur du Dakar et tenant du titre, a vu ses espoirs s’envoler dès la deuxième étape. Pilote expérimenté et emblématique, il comptait sur sa Ford Raptor pour défendre sa couronne, mais un accident a scellé son sort. L’arceau de sécurité de son véhicule, déformé par un choc violent, a rendu impossible toute poursuite de la course.
« C’est une immense déception, mais les règles de la FIA sont claires. La sécurité passe avant tout, » a déclaré le pilote madrilène, visiblement ému.
Carlos Sainz, connu pour sa résilience, a quitté la compétition la tête haute, mais son retrait laisse un vide dans la catégorie automobile.
L’impact de cet abandon
- La Ford Raptor, considérée comme une des favorites, n’est plus en lice, redistribuant les cartes.
- Les fans perdent une figure emblématique de la course, diminuant l’attrait médiatique du Dakar 2025.
Sébastien Loeb : une malédiction qui se poursuit
Sébastien Loeb, nonuple champion du monde des rallyes, a connu une mésaventure similaire. Lors de la troisième étape, sa Dacia Sandrider a subi d’importants dommages après un accident spectaculaire. Bien que l’équipage soit sorti indemne, l’arceau de sécurité a une fois encore été au centre de la décision des commissaires. Conformément aux règles de sécurité, Loeb a été disqualifié.
Selon RMC Sport, cet abandon illustre une certaine malédiction qui semble poursuivre le pilote alsacien sur cette compétition. En 2024, il avait déjà dû abandonner suite à des problèmes mécaniques.
« Nous avons tout donné, mais le Dakar reste une épreuve impitoyable. On reviendra plus forts, » a commenté Loeb avec philosophie.
Les répercussions de l’accident
- La Dacia Sandrider, un projet ambitieux, perd en crédibilité face aux autres marques plus établies.
- Loeb, malgré ses exploits dans d’autres disciplines, continue de chercher une victoire qui lui échappe sur le Dakar.
Un parcours qualifié de « costaud » par David Castera
Le directeur de course David Castera a décrit le tracé 2025 comme particulièrement exigeant. Avec des étapes plus longues et des terrains variés, l’organisation pousse les compétiteurs à leurs limites. Selon Ouest-France, de nombreux pilotes ont souligné les défis techniques et physiques de cette édition.
Les facteurs clés de difficulté
- Des dunes interminables nécessitant une navigation précise.
- Une météo imprévisible, rendant les conditions de pilotage dangereuses.
- Des exigences mécaniques accrues sur des véhicules parfois fragiles.
Abandons : une liste qui s’allonge
Outre Sainz et Loeb, plusieurs autres abandons notables ont marqué cette mi-course :
| Nom | Catégorie | Raison de l’abandon | Étape |
|---|---|---|---|
| Joan Barreda | Moto | Chute entraînant une blessure au poignet | 4 |
| Ignacio Casale | Quad | Problème moteur irréparable | 3 |
| Stéphane Peterhansel | Auto | Casse mécanique majeure | 5 |
Ces abandons mettent en lumière les défis de cette compétition, où l’endurance prime autant que la performance.
La suite du Dakar 2025 : qui peut encore rêver de victoire ?
Avec ces départs inattendus, les prétendants au titre se redéfinissent. Chez les autos, Nasser Al-Attiyah semble bien placé pour prendre l’avantage, tandis que chez les motos, Toby Price domine. Mais comme toujours, le Dakar réserve des surprises.
Selon Eurosport, la clé réside dans la gestion des risques : les pilotes encore en course devront faire preuve de prudence tout en restant compétitifs.
Que pensez-vous de ces abandons prématurés ? Le parcours 2025 est-il trop exigeant ? Partagez vos réflexions en commentaire et rejoignez la discussion !