Luciano Benavides (KTM) continue de briller sur le Dakar 2025 en remportant une troisième victoire d’étape. À Harad, l’Argentin a dominé la 9e étape, devançant le Français Adrien Van Beveren (Honda) de 1’54 ». Ce succès consolide son statut d’outsider redoutable dans cette compétition toujours aussi impitoyable.
Une victoire stratégique pour Luciano Benavides
Luciano Benavides a offert une démonstration de maîtrise sur cette étape. Malgré la difficulté de devoir ouvrir la route, il a su gérer parfaitement les pièges du terrain saoudien. Les bonifications obtenues tout au long de son parcours lui ont permis de signer le meilleur chrono, démontrant sa capacité à allier vitesse et stratégie.
« C’est toujours un défi d’ouvrir la piste, mais aujourd’hui tout a fonctionné. Je suis très satisfait de cette victoire, » a déclaré l’Argentin à l’arrivée.
Avec cette troisième victoire, après ses succès sur les 5e et 8e étapes, Benavides s’affirme comme l’un des pilotes les plus réguliers et les plus déterminés de ce Dakar. Bien qu’il occupe actuellement la 4e place au classement général, à 27’44 » du leader Daniel Sanders (KTM), son rythme soutenu pourrait encore lui permettre de jouer les premiers rôles dans les jours à venir.
Adrien Van Beveren : le Français reste dans la course
De son côté, Adrien Van Beveren a livré une performance solide malgré quelques erreurs de navigation. Le Français a dû faire « trois ou quatre demi-tours », selon ses propres mots, mais il a maintenu un rythme élevé pour rester au contact de Benavides.
Cette deuxième place lui permet de consolider sa 3e position au classement général, à 21’21 » du leader. Pour Van Beveren, l’objectif reste de continuer à grignoter du temps sur ses rivaux tout en évitant les erreurs.
« Ce Dakar est une bataille constante contre soi-même et contre les autres. Chaque seconde compte, » a confié le pilote Honda à l’issue de l’étape.
Classement général après la 9e étape
| Position | Pilote | Équipe | Écart avec le leader |
|---|---|---|---|
| 1 | Daniel Sanders | KTM | – |
| 2 | Tosha Schareina | Honda | +14’45 » |
| 3 | Adrien Van Beveren | Honda | +21’21 » |
| 4 | Luciano Benavides | KTM | +27’44 » |
Les défis d’une étape exigeante
La 9e étape, reliant Riyadh à Harad, s’est révélée particulièrement technique. Les pilotes ont dû affronter des terrains variés, mêlant dunes, pistes rocailleuses et sections rapides. Ce type de terrain exige une concentration maximale et une excellente lecture de la navigation.
Les erreurs, même minimes, peuvent coûter cher. Adrien Van Beveren en est un exemple, ayant perdu du temps en raison de mauvais choix de direction. Cependant, sa capacité à rebondir rapidement témoigne de son expérience et de son endurance.
Pour Benavides, ouvrir la piste sur un tracé aussi complexe est une véritable performance. Il a su combiner sa vitesse avec une lecture impeccable des notes de navigation, un atout qui lui a permis de compenser les inconvénients de sa position de départ.
Points clés de l’étape
- Luciano Benavides a ouvert la route de bout en bout.
- Les bonifications ont joué un rôle décisif pour son chrono final.
- Adrien Van Beveren a dû gérer plusieurs erreurs de navigation mais a su limiter les dégâts.
Perspectives pour la suite du rallye
À l’approche des dernières étapes, le Dakar 2025 reste ouvert. Daniel Sanders, solide leader, doit désormais gérer la pression de ses poursuivants. Luciano Benavides, avec son rythme impressionnant, et Adrien Van Beveren, toujours constant, représentent des menaces sérieuses.
« Le Dakar est une épreuve où tout peut basculer en un instant. La clé est de rester concentré jusqu’à la fin, » affirme un membre de l’équipe KTM.
Les étapes restantes : des enjeux majeurs
Les prochaines journées promettent de nouvelles batailles acharnées. Les pilotes devront notamment affronter des sections encore plus exigeantes sur le plan technique, où la navigation sera cruciale. Les écarts au classement général, bien que significatifs, peuvent encore évoluer rapidement.
Le triomphe de Luciano Benavides et la régularité d’Adrien Van Beveren suscitent admiration et débat. Pensez-vous que l’Argentin peut encore remonter dans le classement général ? Ou est-ce que Sanders et Schareina tiendront bon ? Partagez votre opinion en commentaire !