des déchets au sol

Déchets à Nantes : qui exploitera le centre de traitement et de valorisation des déchets ?

By Erwan

La gestion des déchets est au cœur des enjeux environnementaux et sociétaux. Nantes Métropole s’apprête à franchir une étape majeure avec la reconstruction de son Centre de Traitement et de Valorisation des Déchets (CTVD). L’identité du futur exploitant de cette installation cruciale reste toutefois un mystère.

Dans ce contexte, il est essentiel de comprendre les enjeux, les acteurs en présence et les perspectives à venir.

Les opérateurs actuels : une dualité bien rodée

Actuellement, le traitement des déchets de Nantes Métropole repose sur deux sites principaux avec des exploitants distincts.

L’usine Alcea : une expertise signée Séché Environnement

Située à Nantes, l’usine Alcea est exploitée par Séché Environnement dans le cadre d’une délégation de service public. Cette délégation prendra fin en 2024. Séché Environnement, acteur majeur de la gestion des déchets en France, a assuré une performance élevée dans le traitement et la valorisation énergétique des déchets collectés.

Selon Séché Environnement, l’usine Alcea permet chaque année de traiter plusieurs centaines de milliers de tonnes de déchets tout en produisant de l’énergie.

Le CTVD de Couëron : Veolia en charge jusqu’à 2034

Le deuxième site, situé à Couëron, est connu sous le nom de Arc en Ciel 2034. Il est exploite par Veolia Recyclage & Valorisation des Déchets depuis 2019. Ce contrat a été renouvelé par Nantes Métropole et la CARENE, garantissant une stabilité opérationnelle jusqu’à 2034.

A lire également :  Boulevard des Pas-Enchantés, en travaux à partir de mai

D’après Veolia, le CTVD de Couëron assure à la fois le tri, le traitement et la valorisation énergétique des déchets de la métropole nantaise.

Le futur centre : un projet d’envergure pour 2031

Face à des besoins croissants, Nantes Métropole a décidé de reconstruire et agrandir le centre de traitement des déchets de la Prairie de Mauves. Ce site verra sa capacité passer de 140 000 à 270 000 tonnes par an.

Un projet ambitieux et durable

Ce projet vise à moderniser l’infrastructure pour répondre aux nouvelles exigences environnementales et sociétales. Les objectifs incluent :

  • Une meilleure valorisation énergétique des déchets.
  • Une réduction des émissions de gaz à effet de serre.
  • Une augmentation de la capacité de traitement pour absorber la croissance démographique.

Le futur exploitant sera chargé de reconstruire le site et de l’exploiter pendant 20 ans. Une subvention d’équipement maximale de 147 millions d’euros a été allouée pour financer les travaux.

La sélection du futur exploitant : une course ouverte

À ce jour, l’identité du futur exploitant reste inconnue. La nouvelle délégation de service public n’a pas encore été attribuée. Le processus de sélection devrait s’étaler sur les prochaines années pour aboutir avant 2031, date prévue de mise en service du nouveau centre.

Selon Les Assises des Déchets, le futur exploitant devra faire preuve d’innovation et de rigueur environnementale pour répondre aux exigences de Nantes Métropole.

Enjeux pour les candidats

Les candidats potentiels devront répondre à plusieurs critères :

  • Compétences techniques pour mener à bien les travaux de reconstruction.
  • Engagement environnemental pour réduire l’impact écologique.
  • Expérience en gestion de sites complexes.
A lire également :  Naolib Micromob’ : service de vélo et trottinettes électriques expérimental

Parmi les acteurs susceptibles de postuler, on retrouve des entreprises déjà présentes sur le territoire comme Séché Environnement et Veolia.

Un projet qui suscite des attentes fortes

La reconstruction du CTVD de Nantes soulève de nombreuses attentes parmi les citoyens et les acteurs locaux. Améliorer le recyclage, limiter les nuisances et favoriser l’économie circulaire sont au cœur des préoccupations.

« Nous attendons un centre moderne, capable de valoriser nos déchets tout en préservant l’environnement. Ce projet est une opportunité de faire de Nantes un modèle de gestion durable des déchets. » — Jean, habitant de Nantes.

Retour d’expérience : une gestion réussie à Couëron

L’exploitation du site de Couëron par Veolia depuis 2019 est souvent citée en exemple. Selon les rapports de performance, le taux de valorisation énergétique a augmenté, tout en limitant les impacts environnementaux.

D’après Ouest-France, cette expérience pourrait peser dans la balance lors de l’attribution du futur contrat.

Perspectives : une évolution nécessaire et inéluctable

L’avenir du traitement des déchets à Nantes repose sur une modernisation ambitieuse et une délégation transparente. Les Nantais attendent des solutions efficaces et durables pour faire face aux défis environnementaux.

Laisser un commentaire