À l’époque gallo-romaine, durant l’Antiquité, la Bretagne historique regorgeait de pépites d’or. Certains sites de Loire-Atlantique se sont révélés être des gisements où il serait encore possible d’en trouver aujourd’hui… au moins un tout petit peu.
Des traces qui témoignent d’une activité ancienne
Selon les spécialistes, la Bretagne historique a été le plus grand réservoir d’or de France métropolitaine. Des bijoux découverts dans des dolmens au XIXe et XXe siècle témoignent d’une activité et d’une présence aurifère très ancienne, remontant à la période mégalithique (10 000 ans avant notre ère).
Durant l’Antiquité, les Gaules vaincues par César devaient à Rome un impôt annuel de 20 millions de sesterces, ce qui laisse imaginer une production d’or énorme à l’époque.
Des gisements d’or en Loire-Atlantique
Si la majorité des anciennes exploitations aurifères de la période celte et gallo-romaine se situe dans les massifs armoricains, il en existe aussi en Loire-Atlantique. En effet, ce département est généralement inclus dans la Bretagne historique.
Ces gisements sont aujourd’hui oubliés et sont envahis par les broussailles et la végétation. Pourtant, l’or est encore là, sous forme de paillettes ou de poudre, plus rarement en pépite.
En Loire-Atlantique, des vestiges d’anciennes exploitations ont été retrouvés à Beslé, Guémené-Penfao ou à Moisdon-la-Rivière. On peut aussi trouver de l’or associé à un peu de platine dans le sable des plages de Piriac-sur-Mer.
Des traces qui témoignent d’un riche passé aurifère. Si l’histoire et la culture de la Bretagne historique vous intéresse, avez-vous déjà entendu ce morceau de harpe ancienne ?