Le FC Nantes et l’AS Saint-Étienne se sont livrés un match palpitant en Ligue 1, qui s’est terminé sur un score nul de 2-2. Les Canaris, pourtant en position dominante pendant la majorité de la rencontre, ont vu leur avance fondre comme neige au soleil en seconde période.
Malgré leur supériorité évidente dans le jeu, Nantes n’a pas réussi à capitaliser sur son avance de deux buts, laissant échapper une victoire qui leur tendait les bras.
Une première mi-temps à sens unique
Le début de match a clairement montré les ambitions nantaises. Sous l’impulsion de Johann Lepenant, omniprésent au milieu de terrain, les Canaris ont rapidement pris les devants. Dès la 11e minute, Lepenant a conclu une belle action collective, offrant ainsi l’avantage à son équipe avec une frappe imparable. Les Nantais, galvanisés par ce premier but, ont continué à mettre la pression sur une équipe stéphanoise hésitante, cherchant encore ses repères.
Sorba Thomas, actif sur son côté, a multiplié les centres dangereux et les tentatives de percées. Son activité incessante a finalement été récompensée à la 50e minute, lorsqu’il a doublé la mise, donnant à Nantes une confortable avance de 2-0. À ce moment-là, il semblait que la victoire était déjà acquise pour les hommes d’Antoine Kombouaré.
« On pensait avoir fait le plus dur en menant 2-0. Mais le football peut être cruel parfois. » – Antoine Kombouaré, après le match.
Le réveil des Verts : un retour inattendu
Mais le football réserve toujours son lot de surprises. Juste après ce deuxième but, le FC Nantes a eu une occasion en or de sceller définitivement le match, avec Abline touchant le poteau à la 54e minute. Cette occasion manquée a marqué un tournant dans la rencontre. Saint-Étienne, piqué au vif, a commencé à sortir de sa torpeur.
C’est d’abord par un penalty concédé à la 67e minute que les Stéphanois ont repris espoir. Ibrahima Sissoko, dans un calme olympien, a transformé l’occasion, réduisant l’écart à 2-1. À partir de ce moment, la physionomie du match a changé. Nantes, qui avait dominé pendant une heure, a commencé à reculer, tandis que les Verts reprenaient confiance.
Sissoko, une fois de plus, s’est illustré à la 73e minute, égalisant après une belle action collective. Le milieu de terrain stéphanois, en grande forme, a permis à son équipe de revenir à 2-2, contre toute attente.
Des statistiques trompeuses
Les statistiques du match montrent pourtant la domination nantaise. Avec 61 % de possession de balle, les Canaris ont semblé contrôler le jeu. Mais cela n’a pas suffi à faire basculer la rencontre en leur faveur. Nantes a réussi 3 tirs cadrés, tout comme Saint-Étienne, mais c’est la gestion des moments clés qui a fait défaut.
Par ailleurs, Nantes a commis 11 fautes contre 12 pour Saint-Étienne. Une certaine nervosité s’est installée dans les rangs nantais en seconde période, illustrée par l’exclusion de Marcus Coco en toute fin de match. Ce carton rouge, pour contestation après une altercation avec l’arbitre, a scellé le sort de l’équipe, incapable de forcer la décision en infériorité numérique.
Frustration et colère du côté nantais
Ce résultat a laissé un goût amer du côté du FC Nantes. Antoine Kombouaré, l’entraîneur des Canaris, n’a pas caché sa frustration à l’issue du match. Dans ses déclarations d’après-match, il a critiqué certains choix d’arbitrage, mais surtout les occasions manquées par son équipe.
Retour d’expérience :
L’entraîneur nantais a notamment déploré le manque de réalisme offensif de ses joueurs, particulièrement après le poteau d’Abline qui aurait pu porter le score à 3-0.
« Dans ce genre de match, il faut savoir tuer le match quand on en a l’occasion », a-t-il martelé.
De leur côté, les joueurs partagent ce sentiment de gâchis.
« On a tout donné, mais ce n’est pas suffisant de bien jouer. Il faut aussi savoir défendre son avance », a déclaré Andrei Girotto, le défenseur brésilien, visiblement déçu.
Quelles solutions pour l’avenir ?
Le match nul contre Saint-Étienne met en lumière plusieurs failles dans le jeu du FC Nantes. Tout d’abord, la gestion des temps forts et faibles : alors que l’équipe dominait largement, elle a été incapable de maintenir son avance, laissant trop d’espaces à l’adversaire en seconde période.
Retour d’expérience 2 :
Un autre aspect à améliorer est la discipline. Le carton rouge de Marcus Coco est symptomatique d’une nervosité qui a coûté cher à Nantes dans les dernières minutes. Antoine Kombouaré devra travailler sur cet aspect mental avec son groupe s’il veut éviter de nouvelles désillusions.
Voici quelques pistes pour améliorer la performance de Nantes lors des prochaines rencontres :
- Savoir conserver le ballon dans les moments clés du match
- Augmenter le réalisme offensif pour « tuer » le match plus tôt
- Gérer la pression et éviter les fautes inutiles en fin de match
Nantes aura besoin de corriger rapidement ces aspects, notamment dans l’optique de se maintenir dans la première partie du classement de la Ligue 1.
« Il faut que l’on apprenne à rester concentrés pendant 90 minutes, sinon on n’ira nulle part. » – Antoine Kombouaré, sur la nécessité d’améliorer la gestion des matchs.
Ce match contre Saint-Étienne montre bien que, malgré une bonne prestation d’ensemble, le FC Nantes doit encore travailler sur plusieurs aspects pour concrétiser ses ambitions cette saison. Le prochain match sera crucial pour redresser la barre.