La Journée mondiale de la procrastination, célébrée le 25 mars, est un moment unique dédié à l’art de tout remettre à plus tard.
Créée en 2010 par David d’Equainville, cette journée invite à voir la procrastination sous un autre angle : un moyen de gérer le stress et de s’accorder une pause sans culpabiliser.
À retenir
- La Journée mondiale de la procrastination a lieu chaque 25 mars, et non le 26.
- Elle a été créée pour dédramatiser la procrastination et ses effets.
- Reporter des tâches peut avoir des effets négatifs, mais aussi des bienfaits insoupçonnés.
Une journée pour célébrer l’art de remettre à plus tard
Loin d’être une simple excuse pour ne rien faire, la procrastination est un phénomène psychologique étudié par de nombreux spécialistes. Cette tendance à reporter les tâches jugées désagréables ou stressantes trouve son origine dans notre cerveau : la recherche de gratification immédiate prend souvent le dessus sur l’accomplissement de tâches complexes.
« Procrastiner, c’est choisir de différer l’action pour un moment jugé plus propice. »
Stéphane Moreau, psychologue du travail
Ironiquement, nombreux sont ceux qui ont oublié de célébrer cette journée… Ce qui illustre parfaitement l’esprit de la procrastination !
Reporter au lendemain : un fléau ou un allié ?
La procrastination est souvent perçue négativement : perte de temps, stress accumulé, sensation d’échec. Pourtant, certains experts estiment qu’elle peut aussi être bénéfique.
Les effets négatifs de la procrastination
Procrastiner peut engendrer :
- Un stress accru face aux échéances.
- Une baisse de productivité et de motivation.
- Un sentiment de culpabilité pesant sur le bien-être mental.
Les bienfaits insoupçonnés
À l’inverse, procrastiner intelligemment peut :
- Favoriser la créativité en laissant du temps à l’esprit pour mûrir une idée.
- Permettre une meilleure gestion du stress en différant une tâche pesante.
- Éviter les décisions précipitées en prenant du recul.
« Remettre à plus tard permet parfois de mieux faire les choses. »
Marie Dupont, coach en gestion du temps
Tableau des différentes formes de procrastination
Type de procrastination | Caractéristiques | Exemples concrets |
---|---|---|
Passive | Reporter par peur de l’échec | Ne pas commencer un projet de peur de mal faire |
Active | Reporter pour être plus efficace sous pression | Travailler à la dernière minute pour un meilleur rendement |
Stratégique | Remettre à plus tard pour favoriser la réflexion | Reporter une prise de décision importante pour analyser toutes les options |
Peut-on lutter contre la procrastination ?
Bien que la procrastination puisse être utile dans certains cas, elle devient problématique lorsqu’elle impacte la productivité et le bien-être.
Conseils pour limiter la procrastination
- Découper les tâches en petites étapes pour les rendre plus accessibles.
- Utiliser la technique Pomodoro : 25 minutes de travail intense, suivies de 5 minutes de pause.
- Se fixer des deadlines réalistes pour éviter l’accumulation de retard.
- Remplacer la to-do list par une « must-do list », en priorisant l’essentiel.
« Le meilleur moyen de lutter contre la procrastination est de commencer par une toute petite action. »
Lucien Bernard, spécialiste en gestion du temps
Questions fréquentes sur la procrastination
Pourquoi célèbre-t-on la Journée de la procrastination le 25 mars ?
Elle a été instaurée en 2010 par David d’Equainville pour sensibiliser au phénomène et aider à le dédramatiser.
La procrastination est-elle forcément négative ?
Non, elle peut parfois être bénéfique en encourageant la créativité et en évitant la précipitation. Tout dépend de la manière dont elle est gérée.
Comment arrêter de procrastiner ?
Il existe plusieurs méthodes, comme la règle des 2 minutes (si une tâche prend moins de 2 minutes, faites-la immédiatement) ou les récompenses progressives pour motiver l’action.
Alors, avez-vous déjà célébré la Journée mondiale de la procrastination ou avez-vous oublié… comme beaucoup ? 😆 Partagez votre expérience en commentaire !