Les fortes inondations en Bretagne ont paralysé le trafic ferroviaire entre Nantes et Rennes. Initialement prévue jusqu’au 1er février, l’interruption est prolongée jusqu’au 3 février en raison de l’ampleur des dégâts. La SNCF travaille activement à la remise en état des voies, mais la reprise reste incertaine.
Une situation exceptionnelle qui paralyse les liaisons ferroviaires
Les inondations en Bretagne ont causé une interruption totale du trafic ferroviaire entre Nantes et Rennes, ainsi que sur plusieurs axes majeurs du sud de la région. Initialement prévue jusqu’au samedi 1er février 2025, la suspension a été prolongée jusqu’au lundi 3 février à 6h du matin, en raison de la persistance de la montée des eaux.
Les lignes concernées par cette interruption incluent :
- Nantes-Rennes
- Rennes-Redon
- Rennes-Vannes
- Rennes-Lorient
- Rennes-Quimper
La SNCF a justifié cette prolongation par des conditions météorologiques particulièrement défavorables, qui ont aggravé la situation dans certaines zones critiques, notamment autour de Redon, où les voies ont été submergées.
Des infrastructures ferroviaires durement touchées
Les précipitations exceptionnelles de ces derniers jours ont entraîné une crue historique des cours d’eau, affectant particulièrement le secteur de Messac-Redon. À certains endroits, l’eau a totalement envahi les rails, rendant les infrastructures inexploitables. Des équipes techniques de la SNCF sont actuellement mobilisées jour et nuit pour tenter de rétablir les liaisons dans les meilleurs délais.
Selon Ouest-France, les installations électriques et certains équipements de signalisation ont également été gravement endommagés, retardant ainsi les opérations de maintenance. La priorité reste la sécurité des voyageurs, souligne la SNCF.
« Nous ne pouvons pas envisager une reprise sans un contrôle complet de l’état des infrastructures. La sécurité des passagers prime sur toute autre considération », indique un porte-parole de la SNCF.
Des alternatives limitées pour les usagers
Les perturbations impactent lourdement les navetteurs quotidiens entre Nantes et Rennes, ainsi que les voyageurs reliant la Bretagne au reste du pays. Plusieurs mesures ont été mises en place pour limiter l’impact de cette interruption :
- Mise en place de bus de substitution, bien que leur capacité soit limitée face à l’affluence.
- Recommandation de reporter les déplacements non urgents.
- Encouragement au covoiturage et au télétravail pour les salariés bretons.
Certains usagers expriment leur désarroi face à cette situation prolongée. Élodie, 38 ans, cadre dans une entreprise rennaise, témoigne :
« Je prends le train tous les jours pour aller travailler à Rennes. Depuis lundi, je dois faire du covoiturage avec des collègues, mais c’est contraignant et ça rallonge le temps de trajet. J’espère que la situation reviendra vite à la normale. »
Une résilience ferroviaire mise à l’épreuve
Ces inondations inédites posent une question de fond sur la capacité du réseau ferroviaire à résister aux événements climatiques extrêmes. La répétition des crues et des tempêtes soulève la nécessité d’un renforcement des infrastructures dans les zones les plus vulnérables.
Selon France 3 Régions, les experts du secteur estiment que des travaux d’adaptation devront être envisagés, notamment l’élévation de certaines portions de voie et la mise en place de dispositifs de drainage plus performants.
Quelle reprise du trafic après le 3 février ?
À ce stade, la reprise du trafic ferroviaire le lundi 3 février reste incertaine et dépendra de l’évolution des conditions météorologiques. La SNCF assure qu’elle fera tout son possible pour rétablir progressivement la circulation, mais aucune garantie absolue ne peut être donnée.
Les voyageurs sont donc invités à consulter régulièrement les mises à jour sur les plateformes officielles de la SNCF pour obtenir les dernières informations sur le trafic.
💬 Et vous, êtes-vous impacté par ces perturbations ? Avez-vous trouvé des solutions alternatives ? Partagez votre expérience en commentaire !