Depuis le vendredi 14 mars 2025, les agents de collecte des déchets de Nantes sont en grève, entraînant une suspension totale du ramassage. Aujourd’hui, lundi 17 mars, la situation se prolonge, affectant tous les quartiers de la ville. La Métropole a demandé aux habitants de ne pas sortir leurs poubelles afin d’éviter l’accumulation des ordures dans les rues.
A retenir :
- La collecte des déchets est totalement interrompue à Nantes depuis le 14 mars.
- La Métropole recommande de garder ses déchets chez soi pour éviter les dépôts sauvages.
- Aucune date de reprise n’est annoncée pour l’instant.
- Des risques sanitaires et environnementaux commencent à apparaître avec l’accumulation des ordures.
Une ville paralysée par l’absence de collecte
Le mouvement social, qui touche tous les quartiers nantais, commence à avoir des conséquences visibles. Les rues se remplissent progressivement de sacs-poubelles, exposant la population à des risques sanitaires et des nuisances olfactives. Selon des témoignages recueillis sur place, certains habitants ne savent plus où stocker leurs déchets et redoutent une aggravation de la situation.
« On essaie de garder nos poubelles chez nous, mais avec un appartement de 40 m², ce n’est pas évident. On espère que ça ne va pas durer trop longtemps. » – Témoignage d’un habitant du centre-ville.
Quels impacts pour les Nantais ?
L’interruption de la collecte des déchets à Nantes soulève plusieurs enjeux majeurs :
- Un risque sanitaire accru : L’accumulation des déchets favorise la prolifération des nuisibles (rats, insectes) et augmente les risques d’infections et de mauvaises odeurs.
- Des rues encombrées et polluées : Certains habitants, malgré les consignes, déposent leurs ordures sur les trottoirs, ce qui dégrade l’espace public.
- Un impact sur le quotidien : Les restaurants, commerces et résidences avec peu d’espace de stockage doivent s’adapter, avec parfois des conséquences économiques.
Selon les experts en gestion des déchets, une grève prolongée peut rapidement entraîner une situation critique, notamment en cas de températures plus élevées favorisant la décomposition des ordures.
Quelles solutions envisager ?
Face à cette crise, plusieurs initiatives pourraient limiter l’impact de la grève :
- Des points de dépôt temporaires : La mise en place de zones spécifiques où les habitants pourraient apporter leurs déchets limiterait l’engorgement des rues.
- Une communication plus active : La Métropole pourrait renforcer l’information via des alertes SMS ou une carte interactive indiquant les évolutions du mouvement.
- Un encouragement au tri et au compostage : Réduire les déchets en compostant permettrait de limiter la quantité de déchets organiques accumulés chez les habitants.
Et maintenant ?
Pour l’instant, aucune annonce officielle ne précise la durée de la grève. La Métropole recommande aux habitants de suivre l’évolution de la situation via son site officiel et de conserver leurs déchets en attendant un retour à la normale.
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