La région nantaise s’apprête à accueillir une infrastructure énergétique hors normes. La plus grande centrale de stockage d’électricité par batteries de France, en construction sur le site de l’ancienne centrale thermique de Cheviré, symbolise une avancée majeure pour la transition énergétique française. Avec une mise en service prévue pour l’été 2025, ce projet promet de répondre aux défis liés à l’intermittence des énergies renouvelables.
Une centrale innovante : caractéristiques techniques et ambition
Le site de Cheviré, sur les rives de la Loire, se transforme en un hub technologique. Ce projet repose sur des équipements de pointe, notamment 52 conteneurs blancs abritant des batteries Tesla Megapack. Ces unités assurent une capacité impressionnante de 100 MW de puissance et 200 MWh de stockage.
Selon Usine Nouvelle, l’investissement oscille entre 40 et 70 millions d’euros, soulignant l’importance stratégique de cette centrale pour répondre aux besoins croissants en stockage d’énergie. Elle pourra alimenter jusqu’à 170 000 foyers pendant deux heures, démontrant ainsi sa capacité à pallier les pics de demande énergétique.
Objectifs : soutenir le réseau et l’énergie verte
Cette infrastructure vise plusieurs objectifs cruciaux :
- Lisser l’électricité injectée dans le réseau, avec une réactivité ultra-rapide de quelques centièmes de seconde.
- Stocker l’énergie produite en excès, notamment par les éoliennes et les panneaux solaires, pour une restitution ultérieure.
- Favoriser l’intégration des énergies renouvelables, souvent critiquées pour leur intermittence.
Comme le souligne Révolution Énergétique, ce projet est essentiel pour atteindre l’objectif national de 7 GW de capacité de stockage d’ici 2030, tout en contribuant à la sécurisation de l’approvisionnement électrique.
Un acteur clé : Harmony Energy
L’entreprise britannique Harmony Energy, spécialiste du stockage d’énergie, pilote cette réalisation. Pour elle, ce projet s’inscrit dans une stratégie globale visant à développer des solutions performantes et durables face à la demande croissante d’énergie verte.
L’implantation à Nantes reflète également l’engagement de la région des Pays de la Loire dans les énergies renouvelables. Selon Ouest-France, ce projet s’intègre parfaitement dans la dynamique régionale de transition énergétique, renforçant l’attractivité de Nantes comme centre d’innovation.
Les bénéfices pour le réseau électrique
Les avantages de cette centrale vont bien au-delà de sa localisation. En permettant de stabiliser le réseau, elle réduit la dépendance aux centrales thermiques polluantes et soutient les ambitions climatiques de la France.
Un expert du secteur témoigne :
« Ce type d’infrastructure est un pilier indispensable pour accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables et garantir un réseau fiable. »
Cette initiative répond également à une demande accrue des industriels et des ménages pour une électricité à faible empreinte carbone.
Impacts et implications
La réalisation de cette centrale marque une étape importante pour Nantes et la France dans la lutte contre le changement climatique. Les innovations qu’elle introduit pourraient servir de modèle pour d’autres régions.
Pour résumer, voici les points clés des bénéfices du projet :
- Réduction des émissions grâce à la baisse de la dépendance aux énergies fossiles.
- Soutien à la transition énergétique via le stockage de l’électricité verte.
- Stimulation de l’économie locale et création d’un écosystème innovant.
Vers une révolution du stockage d’énergie
Ce projet à Nantes illustre le rôle central que le stockage par batteries pourrait jouer dans le futur énergétique. Avec une capacité de stockage sans précédent en France, il contribue à répondre aux exigences croissantes en énergies propres et renouvelables.
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