Air Pays de la Loire montre que la qualité de l’air est faible en raison des concentrations d’ozone à Nantes et dans les environs. Explications.
La qualité de l’air à Nantes est médiocre ce jeudi 15 juin 2023. Air Pays de la Loire indique que depuis deux jours consécutifs l’indice est au rouge en raison de concentrations « élevées d’ozone ».
Une météo qui s’aggrave
Air Pays de la Loire affirme que ces taux d’ozone élevés sont dus « au maintien des conditions estivales dans l’atmosphère et à la faiblesse des vents ».
L’alerte s’applique non seulement à ce jeudi mais aussi à vendredi.
À des concentrations élevées, l’ozone peut pénétrer dans les poumons et provoquer une inflammation. Cela peut entraîner des difficultés respiratoires, des irritations du nez ou de la gorge ainsi que des irritations oculaires.
N’oubliez pas qu’il y a cinq polluants dans l’air:
PM10-particules fines de moins de 10 um de diamètre, PM2 , 5-celles de moins de 2 um.
PM2, 5 est un terme désignant des particules très fines ayant un diamètre inférieur à 2,5 µm. (Plus la particule est fine, plus elle est toxique).
O3: ozone.
NO2: dioxyde d’azote.
SO2: dioxyde de soufre.
Qu’est-ce que la pollution de l’air ?
La pollution de l’air fait référence à la présence de substances nocives ou indésirables dans l’atmosphère, qui peuvent avoir un impact négatif sur la santé humaine, les écosystèmes et le climat. Ces substances polluantes, appelées polluants atmosphériques, peuvent provenir de diverses sources, notamment les émissions industrielles, les transports, l’agriculture, les processus de combustion, les activités domestiques et les particules en suspension dans l’air.
Les principaux types de polluants atmosphériques comprennent :
- Les particules en suspension : Il s’agit de petites particules solides ou liquides présentes dans l’air, telles que la poussière, la suie, le pollen, les spores, les cendres volcaniques, les produits chimiques toxiques, etc. Ces particules peuvent être inhalées et causer des problèmes respiratoires et cardiovasculaires.
- Les oxydes d’azote (NOx) : Ils sont principalement produits lors de la combustion des combustibles fossiles, tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Les NOx contribuent à la formation du smog et peuvent causer des problèmes respiratoires, ainsi que des pluies acides et des impacts sur la qualité de l’eau.
- Les gaz à effet de serre (GES) : Il s’agit de gaz qui emprisonnent la chaleur dans l’atmosphère et contribuent au réchauffement climatique, tels que le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’oxyde nitreux (N2O).
- Les composés organiques volatils (COV) : Ils sont émis par de nombreux produits chimiques, y compris les solvants, les peintures, les produits de nettoyage, les carburants et les émissions industrielles. Les COV peuvent contribuer à la formation de smog et causer des problèmes respiratoires et des irritations.
- Le dioxyde de soufre (SO2) : Il est principalement produit lors de la combustion de combustibles fossiles contenant du soufre, tels que le charbon et le fioul. Le SO2 peut causer des problèmes respiratoires, des pluies acides et des dommages aux bâtiments et aux végétaux.
La pollution de l’air a des conséquences néfastes sur la santé humaine, notamment des problèmes respiratoires, des maladies cardiovasculaires, des cancers, des troubles neurologiques, des allergies et des effets sur le développement chez les enfants. Elle peut également affecter les écosystèmes, la biodiversité et le climat, contribuant au changement climatique et à l’acidification des océans.
La réduction de la pollution de l’air nécessite des actions à différents niveaux, notamment la réduction des émissions polluantes, l’utilisation de sources d’énergie propres et renouvelables, l’amélioration des normes de qualité de l’air, la promotion de modes de transport durables et l’adoption de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.