Dès mars 2024, les Nantais assistent à une métamorphose urbaine sans précédent : la refonte totale du pont Anne-de-Bretagne. Véritable colonne vertébrale entre le centre-ville et l’île de Nantes, cet ouvrage deviendra d’ici fin 2027 une infrastructure multimodale pensée pour le futur.
Selon Le Moniteur, la priorité est claire : tripler la largeur du pont (de 18,5 m à 53 m) pour y intégrer toutes les mobilités – piétons, vélos, voitures et deux futures lignes de tramway.
À retenir :
- Pont élargi à 53 m pour tous les modes de déplacement.
- Travaux étalés sur deux grandes phases entre 2025 et 2027.
- 1 779 m² d’espaces verts intégrés sur la structure.
- Matériaux bas carbone et intégration paysagère avancée.
- Circulation modifiée et accompagnement des commerçants impactés.
Un chantier phasé sur trois ans : précision et complexité
La méthode retenue illustre l’ampleur du défi technique. La première étape débutera en avril 2025 avec la construction d’un nouveau tablier à l’ouest de l’existant. Ce tablier reposera sur des piles en béton et supportera une charpente métallique de plus de 2 000 tonnes, fabriquée en Italie.
Selon la Métropole de Nantes, entre septembre 2026 et fin 2027, le pont actuel sera abaissé de 60 cm pour s’intégrer au nouveau. Cette seconde phase inclura aussi l’aménagement des cheminements piétons et cyclables, ainsi que la végétalisation du tablier.
« Un chantier d’exception, à la fois par son ambition technique et son impact sur la ville »
– Métropole de Nantes
Un défi technique mais aussi environnemental
Ce chantier se veut exemplaire. Les maîtres d’ouvrage ont fait le choix de matériaux écoresponsables, notamment un béton bas carbone, pour réduire l’empreinte écologique de l’infrastructure.
Selon Informateur Judiciaire, le pont bénéficiera également de revêtements phono-absorbants et d’un éclairage LED intelligent. Le but : concilier performance technique et qualité de vie urbaine.
Un autre aspect souligné dans ce projet est l’intégration paysagère. Grâce à des espaces verts suspendus, l’ouvrage devient un lieu de promenade et de respiration en pleine ville.
Un pont du futur : que va-t-il intégrer ?
Élément intégré | Détail technique |
---|---|
Mobilités | Tramway, piétons, cyclistes, automobiles |
Espaces verts | 1 779 m² de végétalisation |
Matériaux | Béton bas carbone, charpente métallique |
Accessibilité | Trottoirs larges, voies cyclables, rampe PMR |
Technologies | LED intelligents, revêtements anti-bruit |
Circulation, commerce et quotidien bouleversés
Pour les Nantais, cette transformation rime aussi avec adaptation et patience. La circulation automobile sera maintenue en partie en 2025, mais le quai de la Fosse subira d’importantes restrictions jusqu’à la fin du chantier.
Un commerçant du centre-ville témoigne :
« L’accès à notre boutique est plus difficile, mais nous avons été informés et indemnisés rapidement. On sent que la ville prend en compte nos contraintes. »
Pour limiter les tensions, une commission d’indemnisation amiable a été mise en place par la métropole. C’est un geste fort, salué par les professionnels locaux.
Une transformation inspirante pour d’autres villes
En tant que résident nantais, j’ai connu ce pont avant le chantier : étroit, bruyant, peu agréable. Son élargissement et son verdissement sont une réelle opportunité de repenser la place de la voiture, tout en valorisant les mobilités douces.
Selon Actu44, ce projet inspire déjà d’autres agglomérations françaises cherchant à mieux connecter les rives urbaines tout en respectant les enjeux environnementaux.
« Ce pont est un message : on peut réinventer la ville sans tout détruire. »
– Stéphane, usager quotidien du tramway
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