Dans la capitale dynamique de la French Tech, les startups et PME se multiplient, tirant parti d’un écosystème innovant et d’un fort tissu entrepreneurial. Mais cette effervescence numérique attire aussi les regards malveillants. Désormais, la cybersécurité n’est plus un luxe réservé aux grands groupes : elle devient une nécessité stratégique pour les petites entreprises locales nantaises.
Pourquoi la cybersécurité est devenue une priorité pour les petites entreprises à Nantes
Des cybermenaces en forte hausse ciblant les TPE/PME
Ces dernières années, les attaques informatiques se sont intensifiées, avec une sophistication croissante. Selon le Baromètre Cyber 2024 publié par l’entreprise française de cybersécurité Mailinblack, 7,6 % des spams reçus en 2023 contenaient un virus informatique, un chiffre en nette progression par rapport à l’année précédente.
Rançongiciels, phishing, vols de données ou paralysie de systèmes : les TPE et PME sont les cibles privilégiées des cyberattaques. Selon l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), elles représentent 40 % des attaques par rançongiciel traitées ou rapportées.
Pourquoi elles ? Parce qu’elles sont souvent moins bien protégées et donc plus vulnérables. Des systèmes d’information souvent sous-dimensionnés, bien moins protégés que ceux des grands groupes, ce qui en fait des cibles faciles pour les hackers.
Les conséquences d’une attaque sur une entreprise locale
Pour une petite entreprise, subir une cyberattaque peut s’avérer catastrophique. Interruption de l’activité, dégradation de l’image de marque ou vol de données sensibles, les dommages sont souvent lourds.
Dans certains cas, l’entreprise peine à se relever. Une attaque peut entraîner plusieurs semaines de blocage, désorganiser totalement l’activité et générer des pertes financières importantes. À Nantes, même les institutions publiques ne sont pas épargnées : le 2 septembre 2024, les sites officiels de la ville ont été visés par une vaste cyberattaque, démontrant que nul n’est à l’abri.
Les particularités des startups et PME nantaises face à ces enjeux
Une forte culture d’innovation… mais souvent peu protégée
Les jeunes pousses nantaises investissent dans la recherche, le développement produit et la conquête de marché. Mais la sécurité informatique est parfois reléguée au second plan. Or, ces entreprises peuvent manipuler des données sensibles, des codes sources, des prototypes : une véritable source pour les cybercriminels.
Des structures fragiles : manque de moyens, de temps, de compétences
Recruter un expert en cybersécurité ? Trop coûteux. Mettre en place une politique de sécurité rigoureuse ? Trop chronophage. Ce manque de moyens techniques et humains les rend d’autant plus exposées, et les freine dans leur capacité à réagir rapidement face à une menace.
Des solutions françaises accessibles pour renforcer la cybersécurité
Les entreprises françaises de cybersécurité pensées pour les PME
Heureusement, des solutions adaptées émergent. Plusieurs entreprises françaises de cybersécurité, comme Mailinblack, se sont spécialisées dans l’accompagnement des petites structures. Ses solutions proposent la protection des messageries contre les emails malveillants, la lutte contre le phishing, le gestion des accès, mais aussi la détection des comportements suspects. L’objectif : protéger efficacement les données sans complexifier le quotidien des équipes.
Accompagner la montée en compétences locales en cybersécurité
Au-delà des outils, c’est aussi un enjeu de formation et de sensibilisation. Mailinblack l’a bien compris et propose également des programmes de sensibilisation pour aider les collaborateurs à reconnaître les menaces et à adopter les bons réflexes. À Nantes, cette dimension éducative trouve un écho particulier, notamment dans les réseaux d’accompagnement à l’innovation, qui intègrent de plus en plus la sécurité numérique dans leurs formations.