Vendée Globe 2024 : Benjamin Ferré, Tanguy Le Turquais et Alan Roura sont arrivés aux Sables d’Olonne

By Erwan

Le Vendée Globe 2024 continue de livrer des arrivées spectaculaires aux Sables-d’Olonne. Ce 3 février 2025, trois marins, Benjamin Ferré, Tanguy Le Turquais et Alan Roura, ont franchi la ligne d’arrivée après plus de 84 jours en mer. Un dénouement haletant qui témoigne de la compétition féroce entre ces skippers.

Un final à couper le souffle après 28 000 milles en solitaire

Après presque trois mois de course autour du monde, ils se tiennent en seulement 35 minutes. Benjamin Ferré (16e), Tanguy Le Turquais (17e) et Alan Roura (18e) ont vécu un ultime sprint acharné jusqu’à la ligne d’arrivée.

  • Benjamin Ferré, âgé de 34 ans, est arrivé à 12h21, premier des bateaux à dérives droites à terminer la course. Il a bouclé son Vendée Globe en 84 jours, 23 heures et 19 minutes.
  • Tanguy Le Turquais a franchi la ligne seulement 16 minutes plus tard, à 12h37, terminant en 84 jours, 23 heures et 35 minutes. Une performance remarquable pour son premier tour du monde en solitaire.
  • Alan Roura, vétéran du Vendée Globe avec cette troisième participation, a complété ce trio en terminant à 12h41, soit 84 jours, 23 heures et 55 minutes après son départ des Sables-d’Olonne.

« C’est incroyable d’arriver avec des écarts aussi serrés après trois mois de mer. Jusqu’au bout, on s’est battus », a confié Benjamin Ferré à son arrivée.

Trois histoires différentes, une même détermination

Si les trois navigateurs terminent dans le même peloton, leurs parcours jusqu’ici ont été bien différents.

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Benjamin Ferré : une performance audacieuse en dérives droites

En terminant 16e, Benjamin Ferré réalise un exploit remarquable sur un bateau à dérives droites, un type d’embarcation moins performant que les IMOCA à foils modernes. Son choix stratégique s’est avéré payant, prouvant qu’un bon marin peut défier la technologie.

« Je voulais montrer qu’on pouvait encore faire de belles choses sans foils. Cette course, c’est avant tout une aventure humaine », a-t-il souligné.

Tanguy Le Turquais : un rêve devenu réalité

À 35 ans, Tanguy Le Turquais boucle son premier Vendée Globe. Après avoir brillé en Class40 et sur la Route du Rhum, ce baptême du feu sur le tour du monde en solitaire confirme son potentiel pour l’avenir.

« Depuis des années, je rêvais de cette arrivée. Ce passage du chenal aux Sables, c’est ce qui m’a porté pendant la course », a confié le skipper.

Alan Roura : la ténacité d’un habitué

Avec cette troisième participation consécutive, Alan Roura, 32 ans, est l’un des marins les plus expérimentés de sa génération. Après une édition 2016 en 86 jours, puis une en 2019 avec un bateau à foils, le Suisse prouve qu’il reste un compétiteur redoutable, malgré des conditions de course difficiles.

« Ce n’était pas la course la plus facile, mais finir si près après 84 jours de mer, c’est une belle revanche », a-t-il déclaré.

Des écarts infimes pour une lutte acharnée jusqu’à la fin

Après plus de 28 000 milles parcourus, l’écart de 35 minutes entre les trois skippers souligne l’intensité de la compétition. Cette proximité témoigne d’une course où le moindre détail a compté, entre gestion des tempêtes, stratégie météorologique et entretien du bateau.

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💡 Faits marquants de leur course :

  • Une traversée compliquée du Grand Sud, avec des vents violents et une mer chaotique.
  • Un passage du Pot au Noir éprouvant, où Ferré et Le Turquais ont perdu plusieurs heures.
  • Une remontée de l’Atlantique Nord rapide, favorisée par des vents portants.

« On ne s’attendait pas à un finish aussi serré après tant de semaines de course », raconte Tanguy Le Turquais. « On s’est tiré la bourre jusqu’au bout. »

Un avenir prometteur pour ces trois marins

Avec cette arrivée, les regards se tournent vers l’avenir. Benjamin Ferré, Tanguy Le Turquais et Alan Roura vont devoir analyser leur course, réparer leur bateau et réfléchir à la suite.

➡ Benjamin Ferré pourrait revenir avec un IMOCA plus performant, après avoir prouvé qu’il pouvait jouer devant même sans foils.
➡ Tanguy Le Turquais a montré qu’il était un marin talentueux, capable d’envisager un top 10 en 2028.
➡ Alan Roura, habitué du Vendée Globe, semble vouloir se relancer avec un projet plus ambitieux.

« Ce n’est pas une fin, mais un début », résume Alan Roura. « On revient toujours au Vendée Globe. »

Le mythe du Vendée Globe continue de se construire, et ces arrivées palpitantes ne font que renforcer la légende de cette course.

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