Le Vendée Globe 2024 atteint un tournant décisif. Au 16 décembre à 19h, le classement révèle des écarts fascinants et des performances impressionnantes.
Chaque skipper lutte contre les éléments, mais également contre les limites physiques et mentales que cette course impose.
Les leaders au classement : une bataille au sommet
En tête du classement, Charlie Dalin à bord de MACIF Santé Prévoyance domine les débats. Avec une vitesse moyenne de 17,7 nœuds sur la dernière demi-heure et un cap de 115°, il maintient son avance malgré une concurrence féroce. Son expérience et la fiabilité de son bateau semblent être ses meilleurs atouts.
Derrière lui, Thomas Ruyant sur LinkedOut ne relâche pas la pression. Il affiche une vitesse impressionnante de 22,2 nœuds, le plaçant en position d’attaquant. Ruyant navigue à un cap légèrement différent (116°), ce qui pourrait indiquer une stratégie d’anticipation face aux conditions changeantes.
Enfin, Jérémie Beyou avec Charal 2, troisième au classement, continue à impressionner avec des vitesses constantes de plus de 20 nœuds sur les dernières 24 heures.
« Chaque décision compte, surtout à ce stade de la course où les écarts restent encore jouables. »
Commentaire d’un ancien participant de l’édition 2020
Analyse des écarts : l’importance du cap et de la vitesse
Les données montrent que les skippers doivent conjuguer vitesse et cap pour optimiser leurs trajectoires :
- Charlie Dalin : Cap constant à 115°, distance parcourue en 24 heures de 80,1 milles nautiques.
- Thomas Ruyant : Cap à 116°, avec une meilleure distance parcourue de 83,9 milles nautiques.
- Jérémie Beyou : Cap à 95°, légèrement moins favorable pour le moment, mais sa vitesse moyenne sur 24 heures (20,6 nœuds) reste excellente.
Ce jeu d’échecs maritime souligne combien chaque décision stratégique influe sur la performance.
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Tableau des classements du 16 décembre 2024 à 19H
[table “127” not found /]Conditions météorologiques : un facteur clé
Selon les prévisions météorologiques, les skippers traversent actuellement une zone de vents soutenus, avec des rafales atteignant parfois 35 nœuds. Ces conditions favorisent des vitesses élevées, mais imposent également une vigilance extrême sur le gréement et la coque.
Les zones calmes, notamment dans les hautes latitudes, pourraient créer des pièges inattendus. Les skippers les mieux préparés, tant techniquement que physiquement, sauront tirer parti de ces opportunités.
Retours d’expérience : des choix qui font la différence
Les éditions précédentes du Vendée Globe ont démontré l’importance de la planification. Ainsi, Jean Le Cam, vétéran de la course, rappelait dans une interview :
« Il ne suffit pas d’être rapide. Il faut savoir quand accélérer et quand temporiser. Une erreur à ce stade peut coûter cher. »
Les performances actuelles de Thomas Ruyant illustrent bien ce principe. Ayant choisi une route légèrement plus au nord, il semble chercher des vents plus réguliers, quitte à parcourir plus de distance.
Ce tableau met en lumière l’écart qui se creuse entre le trio de tête et le reste de la flotte.
L’enjeu des prochaines 24 heures
Les prochaines heures seront décisives. Les skippers devront adapter leur stratégie en fonction des prévisions météorologiques. Une zone de transition pourrait ralentir les poursuivants et donner un avantage décisif aux leaders.
Dans cette course où chaque mille nautique compte, la gestion de l’énergie et des ressources du bateau est primordiale. Des réparations improvisées ou des choix tactiques audacieux pourraient faire basculer le classement.
Quels skippers réussiront à maintenir leur avance ou à créer la surprise ? Vos avis et prédictions sont les bienvenus en commentaire !