La course mythique autour du monde en solitaire sans escale continue de captiver les amateurs de voile. Le classement du jeudi 12 décembre 2024 révèle une compétition féroce parmi les skippers de tête, prêts à braver les éléments pour atteindre la gloire.
Retour sur les performances et les enjeux majeurs de cette journée.
Charlie Dalin en tête : un leadership affirmé
Charlie Dalin, à bord de MACIF Santé Prévoyance, continue de mener la flotte. Avec une vitesse de 16,6 nœuds et une distance impressionnante parcourue de 428,6 milles nautiques en 24 heures, il confirme son statut de favori. Dalin, habitué aux podiums, navigue avec une précision remarquable, exploitant les vents du sud à la perfection.
« Le Vendée Globe, c’est une bataille contre soi-même et les éléments. Chaque mille est une victoire. »
Charlie Dalin, lors d’une interview avant le départ
Sa position de leader reste cependant sous pression, avec ses concurrents directs qui réduisent l’écart.
Une lutte acharnée pour les places d’honneur
Sébastien Simon : l’homme en embuscade
Sur son bateau Groupe Dubreuil, Sébastien Simon maintient une vitesse moyenne impressionnante de 22,5 nœuds. Bien qu’il accuse un retard de 328,3 milles nautiques, son cap précis et son expérience jouent en sa faveur. Simon exploite chaque opportunité pour réduire la distance qui le sépare de Dalin.
Yoann Richomme : une montée en puissance
À bord de PAPREC ARKÉA, Richomme se classe troisième. Sa vitesse de 20,5 nœuds et sa capacité à maintenir une cadence constante font de lui un concurrent sérieux. Bien qu’il soit à 393,9 milles nautiques du leader, sa stratégie pourrait lui permettre de se rapprocher davantage dans les jours à venir.
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Tableau des classements du 12 décembre 2024 à 9H
[table “110” not found /]Les conditions de navigation : alliées et adversaires
Depuis quelques jours, les skippers affrontent des vents puissants dans l’océan Indien, favorisant des vitesses élevées mais rendant les manœuvres complexes. Selon les prévisions météorologiques, ces conditions devraient persister, avec des rafales pouvant atteindre les 30 nœuds. Cela représente un défi supplémentaire pour les marins, déjà éprouvés par des semaines de course.
Impacts sur la course :
- Des trajectoires serrées nécessitant des ajustements constants.
- Une vigilance accrue pour éviter tout incident matériel.
- Des choix tactiques déterminants dans les prochaines étapes.
Tableau récapitulatif du classement à 9h
Rang | Skipper / Bateau | Vitesse moyenne | Distance (24h) | Retard (DTL) |
---|---|---|---|---|
1 | Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) | 16,6 nœuds | 428,6 nm | Leader |
2 | Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) | 22,5 nœuds | 432,3 nm | 328,3 nm |
3 | Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA) | 20,5 nœuds | 423,2 nm | 393,9 nm |
4 | Thomas Ruyant (VULNERABLE) | 21,4 nœuds | 437,7 nm | 602,3 nm |
5 | Jérémie Beyou (Charal) | 22,3 nœuds | 466,6 nm | 718,9 nm |
Perspectives et enjeux pour la suite
Alors que la course se poursuit, chaque skipper devra jongler entre stratégie et performance technique pour tirer le meilleur parti des conditions météorologiques. L’approche des mers du Pacifique pourrait redistribuer les cartes, favorisant ceux qui s’adapteront rapidement aux vents changeants.
Les fans de voile peuvent s’attendre à une compétition palpitante dans les jours à venir. Quel skipper saura faire preuve de résilience et de créativité pour prendre l’avantage ? N’hésitez pas à partager vos pronostics en commentaire !