Le Vendée Globe 2024, cette édition captivante de la course en solitaire autour du monde, continue de tenir ses promesses. Ce 19 janvier 2025 à 11 heures, le classement provisoire illustre l’intensité des épreuves et le talent des skippers engagés. Voici un éclairage sur les performances des leaders et sur les skippers encore en mer.
Les skippers toujours en mer : enjeux et stratégies
Une lutte intense au cœur de l’océan
Alors que les trois premiers skippers ont franchi la ligne d’arrivée, de nombreux navigateurs continuent leur périple dans des conditions exigeantes. Ces marins font face à des épreuves variées, notamment des vents imprévisibles et une mer agitée, tout en gérant leurs réserves de vivres et d’énergie.
Parmi eux, Sam Goodchild (à bord de VULNERABLE) et Jérémie Beyou (Charal) restent des candidats à surveiller. Leur progression est marquée par des vitesses élevées sur le fond, à respectivement 17,1 nœuds et 19,2 nœuds, indiquant une stratégie offensive pour rattraper leur retard.
Les écarts encore franchissables
Selon les données officielles, l’écart avec les leaders reste significatif, mais pas insurmontable. Les skippers en mer doivent optimiser chaque décision pour gagner des minutes précieuses. La zone des calmes équatoriaux représente une dernière grande difficulté, où chaque choix de trajectoire peut faire la différence.
Le rôle de la résistance mentale
Comme l’explique Sam Goodchild, à mi-parcours de l’Atlantique :
« Ce n’est pas seulement une question de vitesse, mais de persévérance. Garder le moral malgré la fatigue est essentiel. »
Les navigateurs doivent jongler entre prudence et audace, tout en maintenant un cap optimal.
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Tableau du classement du 19 janvier 2025 à 11H
[table “416” not found /]Analyse des performances et prévisions
Une progression soutenue malgré les obstacles
Les skippers non arrivés continuent d’afficher des performances impressionnantes :
- Sam Goodchild : En dépit de conditions rudes, il maintient une distance parcourue de 1614,0 milles nautiques ces dernières 24 heures.
- Jérémie Beyou : Avec une vitesse moyenne à 19,2 nœuds, il pourrait réduire son écart avec le podium.
Ces skippers ont encore une chance de remonter dans le classement, notamment si les leaders rencontrent des ralentissements dans les dernières étapes.
Quels défis pour les navigateurs encore loin ?
Les participants en fin de peloton doivent composer avec une usure accrue du matériel et des choix stratégiques cruciaux. Chaque mille parcouru représente un pas de plus vers la ligne d’arrivée, mais la pression psychologique peut être déstabilisante.
Comme le souligne Jérémie Beyou :
« Cette dernière phase n’est pas seulement une question de vitesse. La concentration et la gestion des imprévus comptent tout autant. »
Tableau récapitulatif du classement
| Rang | Voile | Skipper / Bateau | Temps de course | Écart au précédent |
|---|---|---|---|---|
| 1 | FRA 79 | Charlie Dalin / MACIF | 64j 19h 22min 49s | – |
| 2 | FRA 24 | Yoann Richomme / PAPREC ARKÉA | 65j 18h 10min 02s | 22h 47min 13s |
| 3 | FRA 112 | Sébastien Simon / Groupe Dubreuil | 67j 12h 25min 37s | 2j 17h 02min 48s |
| 4 | GBR 100 | Sam Goodchild / VULNERABLE | En cours | N/A |
| 5 | FRA 3 | Jérémie Beyou / Charal | En cours | N/A |
Les différences illustrent la compétition serrée entre ces skippers de l’élite nautique. Donnez votre avis en commentaire : qui, selon vous, peut encore surprendre avant la fin de cette édition historique ?