Le Vendée Globe 2024, cette course mythique autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, continue de captiver les amateurs de voile. Alors que nous approchons de la fin de cette édition, les positions se stabilisent avec quelques rebondissements spectaculaires.
Voici une analyse détaillée du classement mis à jour au 19 janvier 2025 à 7h.
Les leaders prennent les devants
Au sommet du classement, Charlie Dalin sur MACIF Santé Prévoyance domine avec une performance impressionnante. Avec un temps de course de 64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes, il conserve une avance confortable. Charlie, connu pour sa régularité et son sens stratégique, reste un favori incontesté pour remporter cette édition.
Yoann Richomme à bord de PAPREC ARKÉA suit de près. Avec un temps légèrement supérieur de 65 jours, 18 heures et 10 minutes, il montre une constance remarquable dans sa navigation, évitant les erreurs majeures tout en maintenant une vitesse compétitive.
En troisième position, Sébastien Simon sur Groupe Dubreuil affiche un temps de 67 jours, 12 heures et 25 minutes. Son bateau, préparé pour des conditions difficiles, a su tenir la cadence malgré des passages délicats dans les mers australes.
Les outsiders toujours dans la course
Sam Goodchild, le talent britannique, est également à surveiller. À bord de VULNERABLE, il s’est montré audacieux en prenant une route légèrement différente dans l’Atlantique Sud. Bien que son classement actuel le place quatrième, ses manœuvres tactiques pourraient encore lui permettre de remonter au podium.
En cinquième position, Jérémie Beyou, sur Charal, continue de montrer qu’il est un compétiteur redoutable. Son expérience et sa maîtrise des IMOCA le rendent dangereux pour ses adversaires, surtout dans les derniers milles avant l’arrivée aux Sables d’Olonne.
Suivre le Vendée Globe en direct :
Tableau du classement du 19 janvier 2025 à 7H
[table “414” not found /]Les défis persistants
La course reste marquée par des conditions météorologiques imprévisibles. Les vents instables dans l’Atlantique Nord ralentissent la progression des leaders, tandis que les retardataires doivent encore affronter les courants complexes près du Cap Horn. Selon un rapport publié par l’organisation, ces conditions pourraient compliquer les ETA (heures estimées d’arrivée) des prochains jours.
« La patience est essentielle. Chaque décision prise maintenant pourrait déterminer notre classement final. »
Sam Goodchild
Ce qu’il faut surveiller
Alors que la course touche à sa fin, les skippers devront faire preuve d’une grande résilience mentale et physique. La moindre erreur peut coûter plusieurs places dans un classement aussi serré. Les stratégies employées dans la dernière ligne droite, notamment en fonction des conditions météorologiques, joueront un rôle décisif.
Pour les passionnés, l’arrivée de chaque skipper est un moment chargé d’émotion. Restez connectés pour suivre les prochains rebondissements de cette aventure exceptionnelle.