La course du Vendée Globe 2024 continue de captiver les passionnés de voile. Alors que plusieurs skippers ont déjà franchi la ligne d’arrivée, la bataille reste intense pour ceux encore en mer.
Revenons sur le classement au 20 janvier 2025 à 15h, marqué par des défis techniques et des records impressionnants.
Les premiers arrivants : le podium est fixé
Les trois premiers skippers, ayant terminé la course avant le 20 janvier, n’ont plus participé aux évolutions récentes de la compétition. Voici un récapitulatif de leurs performances :
- Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) : Arrivé le 14 janvier 2025 à 8h24, il a bouclé le tour du monde en 64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes. Avec une vitesse moyenne de 17,8 nœuds, il a totalisé 27 667,9 milles nautiques.
- Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA) : Deuxième, il a atteint les Sables-d’Olonne le 15 janvier 2025 à 7h12 après 65 jours, 18 heures, 10 minutes et 2 secondes, parcourant 28 326,1 milles nautiques.
- Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) : Troisième, il a terminé la course le 17 janvier 2025 à 1h27 après 67 jours, 12 heures, 25 minutes et 37 secondes, avec une vitesse moyenne de 17,2 nœuds.
Ces performances témoignent d’une préparation méticuleuse et d’une maîtrise impressionnante des conditions extrêmes en mer.
« Chaque mille nautique a été une lutte contre les éléments. »
Sébastien Simon lors de son arrivée
Une course toujours disputée en mer
Pour les skippers encore en course, les enjeux restent élevés. Les conditions météorologiques en Atlantique Sud ont été particulièrement exigeantes cette semaine. Selon les experts, plusieurs concurrents tentent de rattraper leur retard en prenant des trajectoires risquées dans les vents portants.
Quelques faits marquants :
- Les écarts se creusent dans le peloton de tête encore en mer, mais plusieurs skippers restent au coude-à-coude.
- Les alizés modérés sur les dernières 48 heures ont permis une remontée spectaculaire de certains compétiteurs.
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Tableau du classement du 20 janvier 2025 à 15H
[table “428” not found /]Les défis techniques rencontrés
Depuis le départ, de nombreux navigateurs ont été confrontés à des avaries. Les réparations de fortune en pleine mer témoignent de leur résilience :
- Problèmes de voilure : Plusieurs bateaux ont dû composer avec des déchirures sur leurs voiles principales.
- Déroutes forcées : Certains skippers ont dû rallier des zones protégées pour effectuer des réparations majeures.
- Défaillances électroniques : Avec des systèmes de navigation ultramodernes, une simple panne peut devenir critique.
« Les jours se succèdent sans répit. Chaque décision se joue à la minute près. Ce Vendée Globe teste nos limites comme jamais. »
Témoignage d’un skipper encore en mer
Focus sur l’innovation : des bateaux de dernière génération
Cette édition 2024 a vu l’introduction de nouvelles technologies sur les Imoca :
- Foils de dernière génération : Réduction des frottements pour des vitesses maximisées.
- Capteurs intelligents : Analyse en temps réel des performances du bateau et des conditions météorologiques.
- Systèmes énergétiques écologiques : Utilisation accrue de l’énergie solaire et éolienne pour réduire l’empreinte carbone.
Ces innovations offrent un avantage stratégique, bien que leur fiabilité soit parfois mise à rude épreuve dans des conditions extrêmes.
Et après ? Les prochaines étapes de la course
Alors que certains skippers se rapprochent de l’arrivée, les prochaines semaines seront décisives. Le peloton en mer devra affronter :
- Les vents instables en Atlantique Nord.
- Les courants contraires près de l’équateur.
- La fatigue cumulative après plus de deux mois de course.
Chaque arrivée sera un moment unique, célébrant l’exploit humain et technologique derrière ce tour du monde.