À moins de deux semaines de la conclusion du Vendée Globe 2024, le classement dévoile des performances impressionnantes et des écarts révélateurs entre les skippers. Ce lundi 20 janvier à 19h, les positions semblent s’affiner, avec des stratégies qui se dessinent clairement. Voici un tour d’horizon détaillé des performances et enjeux actuels.
Le classement actuel : domination et surprises
Le tableau du classement au 20 janvier 2025 met en lumière les leaders incontestés et les challengers ambitieux. Charlie Dalin, à bord de MACIF Santé Prévoyance, domine avec une avance confortable. Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA) suit en deuxième position, à moins d’une journée de son concurrent. Sébastien Simon, sur Groupe Dubreuil, complète le podium, marquant une belle régularité depuis le début.
Selon les données actuelles, plusieurs navigateurs maintiennent des vitesses impressionnantes malgré des conditions de mer difficiles :
- Charlie Dalin : 17,8 nœuds en moyenne sur le dernier relevé.
- Yoann Richomme : légèrement en retrait à 17,1 nœuds.
- Sébastien Simon : 16,9 nœuds, prouvant une gestion optimale de son bateau.
Les écarts, bien qu’importants, restent jouables. Une erreur de stratégie ou un problème technique pourrait totalement redistribuer les cartes.
« Ce Vendée Globe est marqué par des choix stratégiques audacieux et des conditions météo complexes. Chaque skipper doit s’adapter minute après minute », partage un ancien participant, illustrant la pression constante que subissent les navigateurs.
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Tableau du classement du 20 janvier 2025 à 19H
[table “430” not found /]Une course dans la course : les skippers du « milieu de flotte »
Au-delà des premiers, une bonne partie des participants se trouvent encore dans l’Atlantique Sud ou remontent l’Atlantique Nord. Si ces skippers ne jouent plus pour le podium, leur lutte reste tout aussi admirable.
Selon les données actuelles, plusieurs navigateurs maintiennent une progression régulière malgré des conditions souvent défavorables. Parmi eux :
- Clarisse Crémer (Banque Populaire), qui remonte en rythme constant et espère terminer dans les meilleures positions du milieu de flotte.
- Damien Seguin (Apicil), premier skipper en catégorie « handi-navigateur », prouvant que les limites ne sont qu’une question de perception.
- Arnaud Boissières, surnommé « Cali », qui participe à son cinquième Vendée Globe avec une détermination intacte.
Ces marins se battent pour l’honneur, souvent avec des budgets et des bateaux bien inférieurs à ceux des leaders. Leur performance témoigne de leur ténacité face à l’adversité.
« Chaque jour passé en mer est une victoire, peu importe la place au classement », explique un ancien skipper, soulignant l’importance du dépassement personnel dans cette course.
Les défis des retardataires
Pour ces skippers, les difficultés se multiplient. L’usure des bateaux, les systèmes météo complexes, et la fatigue accumulée sont des obstacles majeurs. Les navigateurs en queue de peloton doivent composer avec un matériel souvent vieillissant, ce qui augmente le risque de casse.
Un exemple marquant est celui de Didac Costa, skipper espagnol à bord d’un IMOCA de génération ancienne. Malgré un rythme plus lent, il maintient une progression impressionnante grâce à une gestion minutieuse de son matériel.
Les retardataires doivent aussi gérer l’isolement plus longtemps. Là où les premiers ont déjà retrouvé la terre ferme, ces marins affrontent encore des semaines de solitude en mer, renforçant l’importance de leur mental.
L’importance de finir la course
Dans le Vendée Globe, terminer est une victoire en soi. Beaucoup de ces skippers participent à la course pour accomplir un rêve, prouver leurs compétences, ou représenter une cause. Le simple fait de boucler le tour du monde en solitaire est un exploit.
En 2020, plusieurs skippers avaient reçu un accueil triomphal malgré leur arrivée bien après les leaders. Cette reconnaissance souligne l’attachement du public à tous les participants, qu’ils soient premiers ou derniers.
Pour certains marins, finir la course peut aussi être stratégique :
- Prendre de l’expérience : Les skippers qui envisagent une prochaine participation utilisent cette édition comme un apprentissage grandeur nature.
- Gagner en visibilité : Les sponsors valorisent souvent les récits humains autant que les performances.
- Soutenir une cause : Certains projets sont liés à des missions sociales ou environnementales, et terminer la course est essentiel pour porter le message.
Les derniers skippers en chiffres
| Skipper | Position actuelle | Distance au leader | Bateau |
|---|---|---|---|
| Clarisse Crémer | Atlantique Nord | +12 jours | Banque Populaire |
| Damien Seguin | Atlantique Sud | +15 jours | Apicil |
| Arnaud Boissières | Atlantique Sud | +18 jours | La Mie Câline – Artisans Artipôle |
| Didac Costa | Océan Indien | +25 jours | One Planet One Ocean |
L’attente de l’arrivée
Les skippers encore en mer continuent de faire vibrer les passionnés, rappelant que le Vendée Globe est avant tout une histoire d’hommes, de femmes et d’océans. Suivez leur progression et leurs récits captivants jusqu’au bout.
Et vous, quel skipper encore en course vous inspire le plus ? Partagez vos impressions en commentaire !
Samantha carter est un modèle de persévérance et de modestie