Vendée Globe 2024 : Une course plus écologique avec des zones interdites pour protéger les cétacés

By Erwan

Le Vendée Globe 2024 s’impose comme une édition clé dans la protection de l’environnement marin. En mettant en place des zones d’exclusion pour préserver les cétacés, les organisateurs adoptent une approche innovante pour concilier performance sportive et respect de la biodiversité.

Retour sur les mesures écologiques phares et leurs impacts.

À retenir

  • Des zones d’exclusion inédites pour éviter les collisions avec les cétacés, notamment aux Açores et au Cap-Vert.
  • Des technologies embarquées pour détecter et signaler la présence de mammifères marins.
  • Un engagement global pour réduire l’empreinte carbone de la course et sensibiliser à la préservation des océans.

Des zones interdites pour protéger les cétacés : une première historique

Le Vendée Globe 2024 introduit une mesure inédite : deux zones interdites à la navigation situées aux Açores et au Cap-Vert. Ces zones ont été définies pour éviter les collisions entre les skippers et les cétacés, des accidents qui peuvent être fatals pour la faune comme pour les navigateurs.

« Cette décision marque une avancée majeure dans la cohabitation entre la course au large et la préservation des écosystèmes marins. »

Jacques Morel, océanographe et spécialiste de la biodiversité marine

Les skippers devront contourner ces zones sous peine de pénalités. Une innovation qui vise non seulement à protéger les baleines, dauphins et autres mammifères marins, mais aussi à assurer une meilleure sécurité pour les navigateurs.

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Tableau des zones interdites et leur impact

Zone protégéeLocalisationObjectifConséquences pour les skippers
AçoresAtlantique NordProtection des zones de reproduction des cétacésContournement obligatoire
Cap-VertAtlantique EstPréservation des habitats marinsAugmentation du parcours

Des innovations technologiques au service de la biodiversité

Pour accompagner ces mesures, les organisateurs ont intégré des systèmes de détection de cétacés à bord des bateaux.

  • Radar et capteurs acoustiques : permettent d’identifier la présence de cétacés en temps réel.
  • Système d’alerte partagé : chaque skipper peut signaler la présence de mammifères aux autres concurrents.
  • Collaboration avec des scientifiques : les données collectées contribueront à des études sur le comportement des cétacés.

« La technologie est un levier clé pour limiter l’impact de la course sur les océans tout en garantissant la sécurité des marins. »

Sophie Lambert, ingénieure en biotechnologies marines

Un engagement environnemental plus large

Le Vendée Globe 2024 ne se limite pas aux zones d’exclusion. L’organisation a défini 10 engagements écologiques, parmi lesquels :

  • Un bilan carbone prospectif pour réduire l’impact de l’événement.
  • Une gestion des déchets optimisée sur le village départ et les bateaux.
  • Un objectif de zéro moteur thermique pour l’édition 2028.

Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie globale de réduction de l’empreinte carbone et de préservation des océans.

« Nous voulons que le Vendée Globe soit un modèle de compétition durable, où la performance ne se fait pas au détriment de la planète. »

Pierre Leclerc, directeur de l’événement

Questions fréquentes sur le Vendée Globe 2024 et la protection des cétacés

Pourquoi certaines zones sont-elles interdites aux skippers ?

Les zones de protection de la biodiversité ont été mises en place pour éviter les collisions entre les bateaux et les cétacés. Ces zones correspondent aux principales zones de reproduction et de migration des mammifères marins.

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Comment les skippers détectent-ils les cétacés en mer ?

Grâce à des capteurs acoustiques et radars embarqués, les marins peuvent détecter en temps réel la présence de mammifères marins et adapter leur trajectoire en conséquence.

Quels sont les autres engagements écologiques du Vendée Globe ?

L’édition 2024 met en avant 10 engagements environnementaux, notamment la réduction de l’empreinte carbone, la gestion durable des ressources et une transition vers des bateaux moins polluants.

Et vous, que pensez-vous de ces nouvelles mesures ? Partagez votre avis en commentaire !

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