Vendée Globe 2024 : Kojiro Shiraishi est le premier Asiatique a finir un tour du monde du Vendée Globe

By Erwan

Le 9 février 2025, Kojiro Shiraishi a bouclé son deuxième Vendée Globe, inscrivant son nom dans l’histoire de la voile. Ce marin japonais de 57 ans, à bord de DMG MORI Global One, a franchi la ligne d’arrivée après 90 jours, 21 heures et 34 minutes en mer. Son classement, 24e sur 40 concurrents, n’éclipse en rien son exploit : celui d’être un pionnier asiatique dans une course largement dominée par les skippers européens.

Son aventure a été marquée par de nombreuses difficultés techniques et physiques. Pourtant, il a persévéré, prouvant une nouvelle fois que la voile océanique ne connaît pas de frontières. Comment Kojiro Shiraishi a-t-il relevé ce défi monumental ? Quels enseignements tirer de son parcours ? Décryptage d’une performance qui inspire bien au-delà du monde de la course au large.

Un marin résilient face aux défis du Vendée Globe

Dès les premiers jours de la course, Shiraishi a souffert d’un mal de mer persistant, rendant ses débuts compliqués. Un comble pour un skipper expérimenté ! Il a dû redoubler d’efforts pour retrouver son rythme et gérer son énergie au mieux. Mais ce n’était que le début des difficultés.

En pleine course, plusieurs avaries techniques ont mis son endurance mentale et physique à rude épreuve :

  • Un problème avec son dessalinisateur, crucial pour sa réserve d’eau potable.
  • Une panne d’hydrogénérateur, menaçant son autonomie énergétique.
  • Des réparations de fortune sur son gréement, essentielles pour maintenir son bateau en état de naviguer.
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Malgré ces embûches, le Japonais n’a jamais baissé les bras. Grâce à son expérience et son sang-froid, il a réussi à gérer ces incidents sans assistance, comme l’exige le règlement du Vendée Globe.

« Chaque tour du monde est une nouvelle aventure. » – Kojiro Shiraishi

Une deuxième participation, un symbole fort pour l’Asie

Avec cette arrivée en 2025, Shiraishi devient le premier marin asiatique à terminer deux Vendée Globe consécutifs. Une performance qui confirme son rôle de pionnier de la voile océanique en Asie, une discipline encore peu médiatisée dans cette région.

En 2020-2021, il avait déjà marqué les esprits en devenant le premier Asiatique à boucler un Vendée Globe, terminant 16e. Cette première expérience lui avait permis de comprendre les exigences extrêmes de cette course de légende. Il revient en 2024 avec davantage de maturité et d’expérience, bien décidé à affronter une nouvelle fois les mers du globe.

L’impact de Shiraishi sur la voile en Asie

Historiquement, le Vendée Globe est une compétition dominée par les marins français et européens. L’Asie y est sous-représentée, notamment à cause du manque de formations adaptées et d’investissements dans la course au large. Pourtant, les exploits de Kojiro Shiraishi commencent à changer la donne.

Grâce à lui, plusieurs initiatives voient le jour pour développer la voile en Asie :

  • Des académies nautiques spécialisées émergent au Japon et en Chine.
  • Des entreprises asiatiques investissent davantage dans le sponsoring de skippers locaux.
  • Un intérêt grandissant des médias pour les courses océaniques, jusque-là peu couvertes.

En inspirant une nouvelle génération de marins asiatiques, Shiraishi ouvre une voie que d’autres pourraient suivre dans les années à venir.

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Un retour d’expérience précieux pour la course au large

Si son classement final ne reflète pas un podium, son aventure n’en est pas moins un succès. Comme il l’a confié à son arrivée aux Sables-d’Olonne, chaque édition du Vendée Globe est une leçon :

« Ce qui compte, ce n’est pas seulement la performance, mais ce que l’on apprend sur soi-même à chaque tour du monde. » – Kojiro Shiraishi

Un skipper qui force l’admiration

Les témoignages de ses adversaires sont unanimes : Shiraishi est un exemple de ténacité. Charlie Dalin, arrivé dans le top 5, l’a souligné :

« C’est impressionnant de voir Kojiro repousser ses limites. Son calme et sa persévérance forcent le respect. »

Des performances à suivre pour l’avenir

Avec deux Vendée Globe terminés, il pourrait bien viser une troisième participation en 2028. Son équipe DMG MORI semble déjà réfléchir à des améliorations techniques pour un bateau encore plus performant.

Quoi qu’il décide, une chose est sûre : Kojiro Shiraishi a marqué l’histoire du Vendée Globe et continue d’inspirer le monde de la voile.

Et vous, que pensez-vous de son parcours ? Faites-nous part de votre avis en commentaire !

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