Les Sables-d’Olonne, 9 février 2025 – Violette Dorange, la plus jeune skippeuse du Vendée Globe, a bouclé son premier tour du monde en 25e position. Après 90 jours, 22 heures et 37 minutes en mer, elle rejoint l’élite des navigateurs ayant réussi cette course mythique. Retour sur une aventure intense, entre défis techniques, popularité grandissante et engagement inspirant.
Un Vendée Globe réussi pour Violette Dorange à seulement 23 ans
À bord de l’Imoca DeVenir, ancien bateau de Jean Le Cam, Violette Dorange a navigué avec prudence et persévérance. Son parcours a été marqué par plusieurs défis techniques, notamment la perte de son foc J3, qu’elle a récupéré en pleine tempête.
Avec une approche stratégique, elle termine juste derrière le Japonais Kojiro Shiraishi, prouvant ainsi qu’elle peut rivaliser avec des skippers expérimentés. Elle devient également la cinquième femme de cette édition à franchir la ligne d’arrivée, un exploit qui confirme son talent et sa résilience.
« Chaque jour en mer m’a appris quelque chose de nouveau. Ce Vendée Globe a été une véritable école de la vie. » – Violette Dorange
Une ascension fulgurante grâce aux réseaux sociaux
Pendant sa course, Violette Dorange a su captiver le public grâce à une communication authentique et immersive. Sur Instagram, elle a partagé des vidéos de ses moments forts, qu’ils soient euphoriques ou éprouvants, atteignant ainsi plus de 550 000 abonnés.
Cet engouement s’est matérialisé lors de son arrivée aux Sables-d’Olonne : une foule impressionnante l’a accueillie, surpassant parfois celle de skippers mieux classés.
Selon La Croix, cette popularité soudaine pourrait lui ouvrir de nouvelles opportunités de sponsoring pour la suite de sa carrière.
Les défis techniques du Vendée Globe 2024 pour Violette Dorange
Le Vendée Globe est une course extrême où chaque skipper doit affronter des conditions météorologiques imprévisibles. Violette Dorange a relevé plusieurs défis majeurs :
- Sept heures de réparation sur son winch principal en plein océan Indien.
- Une tempête de 45 nœuds près du cap Horn, nécessitant une navigation prudente sous-toilée.
- Une panne de pilote automatique réparée en pleine nuit, seule au milieu de l’Atlantique.
Malgré ces obstacles, elle a su garder son sang-froid et prendre les bonnes décisions, confirmant ainsi son aptitude à gérer les crises en mer.
Un projet engagé : DeVenir et les Apprentis d’Auteuil
Le projet DeVenir de Violette Dorange ne se limitait pas à la performance sportive. Elle a profité de son Vendée Globe pour soutenir la Fondation des Apprentis d’Auteuil, qui accompagne les jeunes en difficulté.
Selon L’Équipe, cet engagement a renforcé son image auprès du grand public et des sponsors, montrant qu’elle ne se contente pas d’être une compétitrice, mais aussi une porteuse de valeurs.
Jean Le Cam loue la performance de Violette Dorange
Jean Le Cam, dont l’ancien bateau a servi à Violette pour cette aventure, a suivi attentivement son Vendée Globe. Impressionné par son parcours, il déclare :
« Violette a su affronter les océans avec une maturité incroyable. Elle a tout pour aller encore plus loin dans les prochaines éditions. » – Jean Le Cam
Son soutien, ainsi que celui d’autres grands noms de la voile, témoigne du respect qu’elle a gagné au sein du milieu nautique.
Gérer la solitude en mer : une épreuve aussi mentale que physique
L’un des plus grands défis du Vendée Globe reste la gestion de la solitude. Violette Dorange a mis en place plusieurs stratégies pour ne pas perdre pied psychologiquement :
- Se parler à voix haute pour combler le silence.
- Suivre des routines précises, même en cas de tempête.
- Regarder des vidéos de sa famille pour garder un lien avec la terre.
« J’ai appris à transformer la solitude en alliée plutôt qu’en ennemie. » – Violette Dorange
Cette gestion mentale a été essentielle pour maintenir sa concentration et son moral sur plus de 90 jours de navigation.
La préparation mentale : clé du succès sur le Vendée Globe
Avant son départ, Violette Dorange a suivi un entraînement mental intense, qui lui a permis de faire face aux situations les plus éprouvantes :
- Gérer le stress des tempêtes et des avaries.
- Rester concentrée sur la durée, sans perdre sa vigilance.
- Accepter les imprévus et les surmonter efficacement.
Ce travail mental a été un atout majeur pour terminer la course, prouvant que le Vendée Globe n’est pas seulement une épreuve physique, mais aussi un défi psychologique.
Quel avenir pour Violette Dorange après le Vendée Globe ?
Après cette première participation réussie, les perspectives sont nombreuses pour Violette Dorange. Elle pourrait s’aligner sur des courses prestigieuses comme la Route du Rhum ou la Transat Jacques Vabre, avant de revenir plus forte pour le Vendée Globe 2028.
Avec son talent, sa popularité grandissante et son engagement inspirant, elle s’impose comme l’une des figures montantes de la voile française.
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